Le sumo, un sport ancestral

affrontement de sumo

Saviez-vous que le sumo est un sport qui tire ses origines des rites shinto ? Le sumo est une forme de lutte lors de laquelle deux lutteurs essayent de se sortir l’un l’autre d’un cercle appelé dohyô ou de se faire tomber. Intéressons-nous à l’histoire de ce sport emblématique. 

 

Des rîtes shinto aux arts martiaux modernes japonais

Rikishi de sumo

Aujourd’hui, le sumo est considéré comme un sport faisant partie des arts martiaux modernes (appelés gendai budô) mais son histoire remonte à l’Antiquité et de nombreux rituels qui caractérisent ce sport proviennent de la religion shintô.

Les premières traces d’un sport de lutte s’apparentant au sumo remontent à la préhistoire. D’après des gravures datant de cette époque, le sumo tire ses origines dans des danses traditionnelles. Ces danses faisaient partie d’un rituel pratiqué pour obtenir la bénédiction des récoltes. 

L’ancêtre du sumo serait apparu en -23. Il s’agissait de matchs de lutte qui n’étaient pas réglementés et qui se terminaient par la mort d’un des lutteurs. Le sumo est aussi mentionné dans le Kojiki et le Nihon Shoki, deux écrits importants concernant la fondation du Japon et les divinités de la religion shintô. 

Le Kojiki (datant de 712) établit un lien entre la religion shinto et ses divinités en racontant l’affrontement entre les dieux Takemikazuchi et Takeminakata pour la possession du Japon. D’après ce récit, ils se seraient affrontés à un sport semblable à la lutte, l’ancêtre du sumo. Le Nihon Shoki, écrit en 720, mentionne le premier match semblable au sumo réglementé. Ce match aurait eu lieu en 623 au sein de la cour impériale afin de divertir une délégation étrangère. Dès lors, les matchs de sumo étaient devenus un divertissement et se déroulaient exclusivement dans la cour impériale. Cela a contribué à donner un caractère sacré à cette discipline. 

Durant la période Kamakura (1185–1333) le sumo perdit en popularité. Il devint un sport de masse sponsorisé par les daimyo, les gouverneurs des provinces. L’année 1578 marque un tournant dans l’histoire du sumo grâce à Oda Nobunaga. Ce dernier appréciant énormément ce sport, il décida d’organiser un tournoi de sumo dans l’enceinte de son château. Afin de garantir la sécurité des spectateurs, il  fit délimiter les limites des terrains d’affrontement par des cercles. C’est ainsi que le fameux dohyô, le cercle qui délimite la zone d’affrontement des lutteurs, aussi appelés les rikishi, est apparu.

Le sumo a continué d’évoluer jusqu’au 18e siècle, période à laquelle remonte l’apparition du sumo moderne.

Le sumo : un sport qui puise sa force dans la religion

De nombreux éléments caractéristiques du sumo ont un lien avec la religion shintô. 

Le dohyô lui-même est considéré comme sacré et il est au cœur de différentes cérémonies. La veille d’un tournoi de sumo, le dohyô est béni dans le cadre d’une cérémonie appelée dohyô-matsuri. Lors de cette cérémonie, les arbitres, que l’on appelle gyôji, sont habillés d’un vêtement blanc et d’un chapeau noir, la tenue traditionnelle des prêtres shinto et ils purifient le dohyô avec du sel. Ils partagent également du saké avec les autres arbitres et invités qui assistent à la cérémonie. Le reste du saké est versé le long de la ligne délimitant le dohyô en signe d’offrande aux Dieux.

un rikishi lançant du sel pour purifier le dohyô

 

Pendant le tournoi, chaque jour de compétition débute par le dohyô-iri, la cérémonie d’entrée sur le ring pratiquée par les meilleurs rikishi. Durant cette cérémonie, les lutteurs font le tour du dohyô faisant face à l’audience dans un premier temps et se retournent ensuite pour faire face au centre du dohyô et frapper des mains. Frapper des mains est un élément important de la religion shinto qui vise à attirer l’attention des Dieux.

 

 

Le combat de sumo

Le sumo est uniquement pratiqué au niveau professionnel au Japon, où il est le sport national. Il se divise en six divisions : Jonokuchi, Jonidan, Sandanme, Makushita, Jûryô et Makuuchi, la plus élevée. Les rikishi mènent une vie strictement réglementée par l’Association japonaise de sumo (Nihon sumo Kyôkai), qui établit des règles en matière d’aspect physique et de lieu de vie. Les rikishi doivent avoir les cheveux longs pour les coiffer en chonmage, un chignon semblable à celui que portaient les samouraïs. Ils doivent être vêtus de vêtements traditionnels japonais en public et ont l’interdiction de conduire par exemple.  

La tenue du sumo : Les rikishi sont vêtus d’une ceinture que l’on appelle mawashi. Cette ceinture peut mesurer entre 6 et 8 mètres de long et peser jusqu’à 4 kilos.  La couleur du mawashi change  en fonction du rang du sumo et seul les sekitori, c’est à dire les lutteurs appartenant aux deux plus hautes divisions, sont autorisés à porter des mawashi colorés. Lors des compétitions, les mawashi des sekitori peuvent être décorés de cordes en soie rigides appelées sagari. Les sagari rappellent les cordes sacrées qui ornent les temples shintô. 

Le déroulé du combat : Le but d’un combat de sumo est de pousser son adversaire hors du dohyô et la durée du combat est très variable. Il peut durer quelques secondes ou plus, notamment à cause de la préparation qui précède le combat. Les rikishi font notamment le”shiko”, très célèbre mouvement qui consiste à successivement lever les pieds et les taper fortement sur le sol. Ce mouvement a pour but de chasser les mauvais esprits. Ensuite, ils synchronisent leurs respirations et se préparent au choc du combat en se regardant dans les yeux. Ils mettent leur poings au sol en signe d’acceptation du combat. Une fois cette synchronisation achevée, ils s’élancent l’un vers l’autre pour se faire sortir du dohyô.

 

Un régime sumo made in Umami

 

un chankonabe au poulet

Les rikishi sont connus pour leur physique impressionnant, qu’ils obtiennent grâce à un régime strict. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne mangent pas toute la journée mais prennent uniquement deux repas très riches. 

Le plat privilégié des rikishi est le chankonabe. Ce plat contient toutes sortes de légumes, viandes, poissons et fruits de mer selon la préférence de celui qui le prépare. Ces ingrédients sont cuits dans du dashi, un bouillon traditionnel japonais connu pour son goût riche en umami. Les rikishi accompagnent leur chankonabe d’environ 5 bols de riz et de plusieurs pintes de bières pour atteindre le nombre de calories journalières dont ils ont besoin ! 

Vous pouvez retrouver tout ce dont vous avez besoin pour faire un repas typique de rikishi chez Umami Paris !

 

  • Le dashi

    223 – Dashi supérieur de Makurazaki

Pour réaliser votre chankonabe, vous aurez besoin de vos ingrédients préférés, à cuire dans un bouillon dashi. Découvrez sur notre site internet une sélection de dashi prêts à l’emploi : le dashi végétarien aux légumes d’Aomori et le dashi supérieur de Makurazaki mais aussi le dashi liquide concentré, à diluer.

Vous pouvez aussi faire votre propre bouillon dashi avec de l’algue kombu et des flocons de bonite katsuobushi, disponible sur umamiparis.com !

 

 

 

422 – Riz japonais Koshihikari 1kg

 

Umami Paris vous propose de découvrir le riz japonica, essentiel à la cuisine japonaise et dont on vous a déjà parlé dans un précédent article. N’ayez pas peur de vous resservir plusieurs fois grâce à nos grands formats, parfaits pour un régime de champion de sumo ! Le riz Koshihikari est très apprécié au Japon pour sa belle tenue et sa mâche agréable, même une fois refroidi ! Il s’agit du riz parfait pour ceux qui veulent se resservir plus d’une fois.

 

 

 

  • La bière

    385 – Bière premium de Kanazawa Koshihikari Ale

Si vous ne les avez pas déjà goûtées, c’est l’occasion idéale pour tester les bières artisanales de Kanazawa, produites par la ferme agricole Wakuwaku Tezukuri. Découvrez la bière Koshihikari Ale, brassée avec du riz Koshihikari. Cette bière blonde se caractérise par ses notes de riz rafraîchissantes et sa légèreté. 

 

A défaut de pouvoir assister au dernier tournoi de l’année, recréez un repas typique de rikishi chez vous avec Umami Paris ! 

 

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