Le goût du Japon dans votre cuisine au quotidien

Nos derniers posts:
2 juin 2025Depuis des siècles, des histoires mystérieuses peuplent le folklore nippon, mêlant esprits, légendes et traditions et yokai. Des contes racontés aux enfants aux légendes populaires, ces récits occupent une place centrale dans les croyances et l’imaginaire collectif. À l’ère Edo (1603 – 1868), les histoires de fantômes et autres monstres sont très populaires, notamment dans les rakugo (monologues humoristiques traditionnels japonais). On note que, déjà au Moyen-Âge, les yokai apparaissent dans des rouleaux illustrés, dont le célèbre Hyakki Yagyozu. Aujourd’hui encore, ces contes et légendes font partie intégrante de la culture japonaise contemporaine, notamment dans la littérature, les arts, la culture du jeu vidéo ou au sein des festivals.    Les Yokai, créatures surnaturelles   Les yokai sont des créatures surnaturelles souvent liées à des phénomènes étranges, inexplicables ou dotés de pouvoirs magiques. Tour à tour malicieux, effrayants ou protecteurs, ils peuplent les légendes depuis des siècles. Étudier les yokai, c’est plonger dans l’imaginaire japonais, mais aussi découvrir les valeurs, morales et réflexions sur la nature humaine cachées derrière chaque créature.   Le Oni Figure la plus emblématique du folklore japonais, le Oni est un démon humanoïde reconnaissable à sa peau rouge ou bleue, ses cornes de bœuf, ses griffes et son regard terrifiant. Souvent considéré comme la réincarnation d’âmes malveillantes, il sert le roi de l’enfer bouddhiste, Enma-Daio, en torturant les âmes des damnés. Mais il revient aussi hanter les vivants, semant chaos et désolation… Présents dans les forêts, les montagnes ou les récits populaires, les Oni incarnent la malchance, les fléaux et les instincts destructeurs. Pourtant, certains sont protecteurs, montrant que même dans la mythologie, tout n’est pas noir ou blanc. Très présents dans l’art, le théâtre nō (notamment les masques de hannya), et les fêtes comme Setsubun, les Oni restent une figure incontournable de la culture japonaise.   Le Kappa Le kappa, yōkai aquatique emblématique du folklore japonais, est une créature espiègle mais ambivalente, à la fois malicieuse et capable de bienveillance. Ressemblant à un enfant au corps verdâtre, il est doté d’un petit plat rempli d’eau sur la tête, source de son énergie vitale : s’il se vide, le kappa s’affaiblit ou meurt. Habitant des rivières et des étangs, il est réputé pour ses farces, allant du vol de concombres à des tentatives de noyade, mais il respecte scrupuleusement l’étiquette : un simple salut peut le piéger. Grand amateur de concombres, il est courant de lui en offrir pour apaiser son tempérament. Certaines légendes évoquent même des kappa devenus alliés fidèles après avoir été secourus, prodiguant des soins ou aidant aux travaux agricoles. Aujourd’hui encore, il continue d’inspirer la culture populaire japonaise, apparaissant dans de nombreux mangas, anime et jeux vidéo, où il incarne à la fois la peur et la fascination que suscitent les forces de la nature.   Le tengu Le tengu (du japonais 天狗 signifiant “chien céleste”) est un yōkai ancien et légendaire qui habite les montagnes reculées du Japon, qu’il est censé protéger. Reconnaissable à son visage rouge vif, son long nez, ses ailes imposantes et son apparence de vieux prêtre, il a longtemps été perçu comme un esprit annonciateur de malheurs. Mais avec le temps, son image a évolué : le tengu est désormais vu comme une créature ambivalente, capable du pire comme du meilleur, selon son humeur. Des fêtes lui sont même dédiées, telles que le festival Tengu qui a lieu chaque année dans le quartier de Shimokitazawa à Tokyo. Maître des arts martiaux et redoutable épéiste, il aurait inspiré de nombreux guerriers et ascètes dans leur quête de discipline et de puissance.    Kitsune : le yōkai rusé Le kitsune (狐, “renard” en japonais) est un yōkai légendaire aux multiples visages, souvent associé à la déesse Inari, protectrice du riz et des moissons. Messager fidèle de cette divinité, on le retrouve dans de nombreux sanctuaires shintō, où il veille sous forme de statue de pierre. Doué de pouvoirs surnaturels, le kitsune peut se transformer en humain (le plus souvent une belle femme) pour tromper, séduire ou enseigner une leçon à ceux qu’il rencontre.  Tantôt bienveillant, tantôt farceur, le kitsune occupe une place centrale dans l’imaginaire japonais. Et même dans l’assiette, il laisse son empreinte : les kitsune udon, un plat de nouilles servies avec une tranche d’aburaage (tofu frit), doivent leur nom à la croyance populaire selon laquelle les renards raffolent du tofu frit.    Shōjō : Le yokai du saké Pour vous introduire un yōkai lié à certains de nos produits Umami, voici le shōjō, un yōkai joyeux, souvent représenté avec une chevelure rouge et réputé pour son amour démesuré pour… le saké ! Il danse et chante en buvant, et selon la légende, il aurait la capacité de rendre l’alcool encore meilleur s’il l’apprécie. Il incarne à la fois la fête, l’excès et la magie de la boisson. Dans certaines versions de la légende, il est capable de se transformer en humain pour se mêler à la foule. Le shōjō est également considéré comme un symbole de chance et de prospérité, en particulier dans les régions côtières.     Les contes populaires japonais Le premier conte japonais connu est issu du Kojiki (古事記), achevé en 712. Il est considéré comme le plus ancien texte historique et mythologique japonais. Dans le Kojiki, les premiers contes concernent la création du Japon et des dieux, notamment l’histoire des divinités Izanagi no Mikoto et Izanami no Mikoto, qui donnent naissance aux îles japonaises et aux kami (esprits ou dieux). Ce sont donc les récits du Kojiki qui constituent les premiers contes japonais connus.   Kaguya, la princesse venue de la lune Le Conte de la Princesse Kaguya est l’un des plus anciens et emblématiques récits du Japon, un chef-d’œuvre de poésie et de grâce. Il raconte l’histoire d’un modeste coupeur de bambou qui découvre, scintillant dans un chaume lumineux, une minuscule fille aux allures célestes. En quelques instants, elle grandit pour devenir Kaguya, une jeune femme d’une beauté surnaturelle, dont l’éclat attire les prétendants les plus puissants du pays, y compris l’empereur lui-même. Mais Kaguya cache un secret : elle n’est pas de ce monde, mais de la Lune, et son séjour sur Terre n’est qu’un passage. Face aux demandes insistantes de mariage, elle impose aux prétendants des épreuves impossibles, révélant la vanité des ambitions humaines. Le moment venu, malgré l’amour sincère qu’elle ressent pour sa famille adoptive et la tristesse de l’empereur, elle doit retourner sur son astre natal. Avant de partir, elle lui laisse une lettre et un élixir d’immortalité. Dévasté par son départ, l’empereur refuse la vie éternelle sans elle et ordonne que l’élixir soit brûlé au sommet de la plus haute montagne du pays, le mont Fuji, dont le nom même évoque cette légende. Ce conte traverse les siècles en portant un message universel sur l’attachement, la perte et la beauté fugace des choses. Il a notamment été adapté au cinéma en 2013 par le Studio Ghibli, sous la direction d’Isao Takahata, cofondateur du studio. Ce long-métrage offre une relecture fidèle et émotive du conte originel, tout en y ajoutant une dimension psychologique et sociale subtile.   Momotarô, le garçon né d’une pêche Ce conte populaire raconte l’histoire de Momotarô, un garçon né d’une pêche géante flottant sur la rivière, cueillie par une vieille femme sans enfant. Avec son mari, elle découvre à l’intérieur du fruit un bébé en parfaite santé, qu’ils élèvent avec amour. Doué d’une force exceptionnelle dès son plus jeune âge, Momotarô décide un jour de partir affronter les redoutables oni qui terrorisent le pays depuis l’île d’Onigashima. Avant son départ, sa mère adoptive lui prépare des kibidango, des boulettes de millet réputées magiques, si nourrissantes qu’un seul suffit à tenir toute une journée. En chemin, Momotarô rencontre un chien, un singe farceur et un faisan, trois animaux dotés de parole, qui acceptent de l’accompagner en échange de ses kibidango. Ensemble, ils traversent les mers, déjouent les pièges de l’île et affrontent les démons dans leur repaire. Grâce à leur courage et leur coopération, ils triomphent, libèrent les trésors volés et reviennent en héros. L’histoire de Momotarô célèbre les vertus de la bravoure, de la loyauté et de l’union face à l’adversité, tout en éveillant l’imaginaire des enfants à travers ses créatures fantastiques et ses objets enchantés.   Urashima tarô, le pêcheur et la tortue Cette légende japonaise emblématique raconte l’histoire d’un jeune pêcheur qui sauve une tortue maltraitée et est récompensé en étant conduit au palais sous-marin du Roi Dragon, Ryûgû-jô. Là, il vit des jours merveilleux auprès de la princesse Otohime. Mais lorsqu’il décide de rentrer chez lui, elle lui remet une mystérieuse boîte, en lui interdisant de l’ouvrir. De retour à la surface, Urashima découvre que des siècles ont passé, et en ouvrant la boîte, il libère le temps perdu et se transforme en vieillard. À l’instar de la boîte de Pandore, le coffret d’Urashima Tarô symbolise un interdit mystérieux dont la transgression entraîne une révélation tragique, mêlant curiosité humaine et irréversibilité du destin. Ce conte, à la fois poétique et mélancolique, évoque le passage du temps, l’impermanence des choses et les conséquences du désir de revenir en arrière. Tsuru no Ongaeshi, la reconnaissance de la grue Un jour d’hiver, un homme pauvre sauve une grue prise au piège dans la neige. Peu après, une mystérieuse jeune femme apparaît à sa porte et devient son épouse. Pour l’aider à sortir de la misère, elle lui propose de tisser des étoffes précieuses, à condition qu’il ne la regarde jamais pendant qu’elle travaille. Grâce à ces tissus d’une beauté rare, le couple s’enrichit rapidement. Mais, rongé par la curiosité, l’homme finit par espionner. Il découvre alors que sa femme est en réalité la grue qu’il avait secourue, et qu’elle sacrifiait ses propres plumes pour créer les étoffes. Attristée de voir sa confiance trahie, la grue s’envole à jamais, laissant l’homme seul et plein de remords. Ce conte, d’une grande douceur symbolique, rappelle l’importance de la confiance et du respect du jardin secret de ceux qui nous entourent.   Conclusion  Chaque recoin du Japon possède ses créatures, contes et légendes. Souvent, ils traduisent des histoires que se racontent les japonais pour “bien se comporter” dès le plus jeune âge. Ces contes et légendes font partie intégrante de la culture japonaise et fascinent aussi bien qu’ils terrifient. Vous pouvez retrouver nos autres articles sur les coutumes et croyances japonaises sur notre blog umamiparis.com.     [...]
2 juin 2025Depuis des siècles, le riz est au cœur de l’alimentation japonaise, un pilier indissociable du quotidien et de l’identité culturelle du pays. Pourtant, ces dernières années, sa place semble fragilisée : les surfaces cultivées et cultivables diminuent, les producteurs font face à la hausse des coûts de production et aux aléas climatiques, les prix et la demande flambent contre une offre très basse. Malgré cette crise, le riz demeure un symbole profondément enraciné dans la société japonaise : un aliment essentiel, célébré et respecté, bien plus qu’une simple céréale. Le riz, pilier de la culture japonaise Un aliment omniprésent Difficile d’imaginer un repas japonais sans riz. En japonais, le mot « repas » lui-même se dit « gohan », ce qui signifie littéralement « riz cuit ». Ce n’est pas anodin : le riz est le cœur de la table, l’élément de base autour duquel s’organise tout le reste.  On le retrouve au cœur des repas traditionnels, toujours servi nature dans un petit bol, sans sel ni sauce : sa simplicité fait justement partie de son équilibre. Il accompagne les soupes, les légumes, le poisson ou la viande. Mais le riz japonais sait aussi se faire plus généreux : il est la base des donburi, ces bols garnis de porc pané (katsudon), de bœuf mijoté (gyudon) ou encore d’anguille grillée (unagidon). Côté plats emblématiques, difficile de passer à côté des sushis, des makis, ou encore du curry japonais, où le riz s’imbibe d’une sauce onctueuse et parfumée. Le chahan, version japonaise du riz sauté, fait lui aussi partie des grands classiques du quotidien. Et ce n’est pas fini. Lorsqu’il est réduit en farine, appelée komeko, le riz entre dans la composition de nombreux plats et est également utilisé en pâtisseries, à commencer par les célèbres mochi (avec de la mochiko , une farine de riz gluant), daifuku ou les dango ! Le saké et les dérivés du riz Mais au Japon, le riz n’est pas qu’un aliment… il se boit aussi ! Le saké, appelé au Japon nihonshu, est un alcool traditionnel obtenu par fermentation du riz. Ce n’est ni un vin, ni un alcool fort : c’est une boisson douce, autour de 14-15°, qui peut se boire seule ou accompagnée de nombreux plats. Pour le fabriquer, on utilise du riz poli pour ne garder que le cœur du grain. On y ajoute de l’eau pure et un ferment appelé kōji, qui aide à transformer l’amidon du riz en sucre, avant la fermentation. Le choix du riz, de l’eau, et du savoir-faire des brasseurs jouent un rôle prépondérant dans le goût final. Résultat : un saké peut être doux, sec, fruité, plus corsé… Comme le vin, il existe autant de styles que de manières de le déguster, chaud ou frais, selon les saisons, les envies et les évènements.  Le riz intervient également dans la fabrication de nombreux assaisonnements essentiels de la cuisine japonaise, comme le vinaigre de riz, le mirin ou encore le miso. Une preuve de plus que les Japonais ne peuvent vraiment pas s’en passer ! Une culture agricole ancestrale Adaptée aux reliefs escarpés et au climat humide du Japon, la culture du riz s’est harmonieusement intégrée aux paysages, notamment à travers les rizières en terrasses qui épousent les flancs des montagnes. Introduit depuis la Chine il y a près de deux mille ans, ce savoir-faire agricole a été affiné au fil des siècles et s’est profondément enraciné dans la culture japonaise, bien au-delà des seules pratiques alimentaires. La riziculture suit un calendrier agricole structuré autour des saisons. Dès le retour du printemps, les rizières (tanbo en japonais) sont inondées selon un procédé traditionnel appelé « mise en eau », qui permet de préparer la terre à recevoir les jeunes pousses. Celles-ci sont d’abord cultivées dans des pépinières, puis repiquées à l’aide de machines ou à la main dans les rizières une fois qu’elles sont suffisamment robustes.  L’eau joue ici un rôle central : elle protège les jeunes plants, stabilise la température du sol, et limite la prolifération des mauvaises herbes.  Au fil des mois, les rizières passent du vert éclatant à des teintes dorées, annonçant la récolte d’automne. À ce moment-là, les champs sont progressivement asséchés pour permettre la coupe du riz. Si les exploitations modernes utilisent des machines, certaines petites fermes conservent des méthodes manuelles par faute de place. Une fois récolté, le riz est séché puis débarrassé de son enveloppe extérieure. Il est ensuite poli (en enlevant le son et le germe) pour produire le riz blanc largement consommé dans le pays. Toutefois, le riz complet, plus nutritif, attire aujourd’hui une part croissante de la population, soucieuse d’adopter une alimentation plus saine !   Célébrer le riz au Japon Festival de plantation du riz d’Otaue Au mois de juin a lieu le festival Otaue, qui se déroule à Osaka au sanctuaire Sumiyoshi Taisha (qui se distingue par son rituel strictement respectueux des pratiques anciennes). C’est un héritage vivant des pratiques agricoles ancestrales qui recrée avec fidélité toutes les étapes traditionnelles de la riziculture. Les festivités commencent par le labour des rizières à l’aide de puissants taureaux, sous le regard d’un cortège impressionnant de samouraïs en armure, de prêtres shintô en tenue blanche, de danseuses, geishas et musiciens. C’est un véritable théâtre vivant, où chaque geste, chaque costume, perpétue les rites anciens. Après une série de prières destinées à invoquer la protection des divinités agricoles, les participants procèdent au repiquage du riz. Ce moment central du festival s’accompagne de danses codifiées et de chants traditionnels, censés encourager la croissance des jeunes plants. Autrefois, ce rituel visait à assurer des récoltes abondantes et un riz de qualité. Divinités Impossible d’évoquer la symbolique du riz au Japon sans parler d’Inari, divinité shinto vénérée depuis plus de mille ans. Protectrice des rizières et garante des récoltes abondantes, Inari incarne la fertilité, la prospérité et l’essence même de la culture rizicole japonaise. D’abord liée à l’agriculture, elle est aujourd’hui aussi invoquée par les commerçants, les artisans et les entrepreneurs. Le culte d’Inari est profondément enraciné dans le quotidien, que ce soit à travers les milliers de sanctuaires qui lui sont dédiés, dont le célèbre Fushimi Inari-taisha à Kyoto et ses allées de torii rouges, ou via ses messagers emblématiques, les renards, ou kitsune. Encore aujourd’hui, la figure d’Inari demeure bien vivante. On lui offre du riz, du saké ou de l’aburaage (tofu frit, adoré des renards) pour invoquer une bonne récolte, le succès dans les affaires, ou simplement un peu de chance ! Le riz chez Umami : nos produits et producteurs Chez Umami, nous veillons à ce que nos produits soient le reflet d’une production respectueuse et de savoir-faire traditionnels, c’est pourquoi nos deux producteurs de riz, Agri Yamazaki et Kaga no Teal, sont si précieux : Agri Yamazaki Depuis sa création en 1996, Agri Yamazaki incarne la philosophie de « Créer de la terre, créer de l’humain ». Situé à Hokota, dans la préfecture d’Ibaraki, ce producteur de riz engagé a adopté une agriculture biologique reconnue par plusieurs prix. Fidèle à l’idée de rendre à la rizière ce qu’elle lui a offert, Agri Yamazaki pratique un semis de son de riz après la récolte, assurant ainsi un engrais naturel et biologique. Dans notre catalogue, vous trouverez leur riz japonais blanc Koshihikari et sa version bio ainsi que du riz brun Fukumaru, issus d’une culture durable et respectueuse de l’environnement ! Kaga no Teal Du côté de la préfecture d’Ishikawa, à Kaga, un collectif de jeunes agriculteurs allie savoir-faire traditionnel, agriculture durable et respect de la biodiversité : depuis 2014, ils cultivent sans pesticides ni engrais chimiques. Nommé d’après les canards migrateurs qui visitent chaque automne leurs rizières, Kaga no Teal produit notamment les variétés Koshihikari et Milky Queen, disponibles dans notre catalogue. Chaque variété est cultivée par un producteur dédié afin d’éviter la pollinisation croisée offrant ainsi un riz japonais authentique, prisé des chefs et amateurs d’alimentation naturelle. Conclusion Malgré les défis contemporains, le riz reste bien plus qu’un simple aliment au Japon : il est un véritable symbole culturel, nourrissant à la fois corps et esprit. De la table quotidienne aux rituels ancestraux, il incarne l’histoire, la tradition et l’identité japonaise. [...]
28 mai 2025« Le miso est un produit que l’on aimerait que vous dégustiez tous les jours, c’est pourquoi nous cherchons à vous offrir non seulement un “goût délicieux”, mais aussi un “goût dont vous ne vous lasserez jamais”» Située à Yanagawa, dans la région de Fukuoka, Tsurumiso Jozo est une référence dans la fabrication du miso. Depuis sa fondation en 1870, l’entreprise s’efforce de perpétuer l’excellence de son miso en restant fidèle aux méthodes traditionnelles, tout en utilisant des ingrédients locaux de qualité pour offrir un miso authentique et savoureux. Le miso, un essentiel de la cuisine japonaise Le miso est un condiment traditionnel et emblématique de la cuisine japonaise, obtenu par la fermentation de graines de soja avec du sel et un ferment appelé koji, souvent issu du riz ou de l’orge. Présent depuis plus de 1300 ans dans l’alimentation japonaise, il est au cœur de nombreuses préparations : soupe miso, marinades, sauces ou assaisonnements. Il en existe une grande diversité, du miso blanc (shiromiso), doux et légèrement sucré, au miso rouge (akamiso), plus corsé, chaque variété ayant ses particularités selon la région, les ingrédients et la durée de fermentation. Au-delà de son goût umami caractéristique, le miso est aussi apprécié pour ses bienfaits nutritionnels. Riche en protéines, en minéraux, en vitamines et en acides aminés essentiels, il apporte une vraie valeur ajoutée à une alimentation équilibrée. Sa richesse naturelle en probiotiques en fait également un allié reconnu pour la digestion et la santé intestinale. Véritable pilier du quotidien au Japon, le miso incarne une tradition culinaire où saveur et bien-être vont de pair. L’histoire de Tsurumiso Fondée en 1870 à Yanagawa, dans la préfecture de Fukuoka, une région réputée pour ses canaux pittoresques et son environnement naturel préservé, Tsurumiso Jozo est une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication artisanale de miso. Depuis plus de 140 ans, elle perpétue un savoir-faire transmis de génération en génération, en s’appuyant sur les ressources locales telles que le riz, l’orge et l’eau pure, éléments essentiels à une fermentation naturelle d’un miso de qualité. Tsurumiso tient son nom de l’expression japonaise « Tsuru wa sennen, kame wa mannen », qui signifie littéralement « La grue (tsuru) vit mille ans, la tortue dix mille ans ». Ces deux animaux sont un symbole de longévité et de bonne fortune, des qualités qui reflètent la philosophie de l’entreprise. Offrir un miso authentique, sain et durable, capable d’accompagner les familles au fil des générations. Et peut être nourrir l’espoir que l’entreprise dure aussi très longtemps, voire mille ans ! Implantée dans un ancien entrepôt en briques rouges, typique de l’ère Meiji, l’entreprise fait partie intégrante du paysage local et de l’histoire de Yanagawa. Aujourd’hui encore, une partie de la production est réalisée dans ces bâtiments d’origine, auxquels se sont ajoutées des installations modernes, conciliant respect de la tradition et adaptation aux exigences contemporaines. Soucieuse d’offrir un miso d’une qualité irréprochable, Tsurumiso a obtenu une certification qui assure une fabrication conforme aux normes d’hygiène et de sécurité alimentaire les plus exigeantes. Attaché à ses racines locales, Tsurumiso ouvre régulièrement ses portes au public, organise des ateliers pour petits et grands, et participe à de nombreux événements dans la région. Présente aussi à l’international depuis près de vingt ans, l’entreprise exporte son miso dans une vingtaine de pays et s’inspire des salons professionnels pour créer des produits toujours plus innovants et adaptés aux goûts du marché. La philosophie de Tsurumiso demeure inchangée : proposer un miso simple, sûr et authentique, fidèle au goût du miso japonais traditionnel. Loin des productions standardisées, la maison revendique un travail artisanal minutieux, où le temps et les savoir-faire jouent un rôle central pour révéler toute la richesse aromatique du miso ! Les techniques de fabrication Tsurumiso attache une grande importance à la qualité de ses matières premières et à la maîtrise de la fermentation. Chaque miso est élaboré à partir de ferments naturels (koji et levures), sans additifs inutiles. Leurs miso les plus populaires sont élaborés avec un mélange de riz et d’orge fermentés, un équilibre parfait entre douceur et profondeur de goût qui représente près de 70 % de leur production. Ils fabriquent aussi des variétés traditionnelles très appréciées, ainsi que des sauces et condiments à base de miso pour répondre aux envies plus gourmandes d’aujourd’hui ! La fabrication Pour fabriquer du miso il faut tout d’abord préparer du koji : les spores d’Aspergillus oryzae (le champignon qui donne le koji) sont inoculées sur du riz ou de l’orge cuit, puis placées en étuve pendant environ 48h. Le soja lui, est d’abord trempé puis cuit à la vapeur, avant d’être broyé. Vient ensuite le mélange : le soja broyé, le koji et le sel sont combinés selon des proportions précises. Le mélange est laissé à fermenter de plusieurs mois à plus d’un an selon le miso que l’on veut obtenir. Cette phase développe les arômes complexes et la texture du miso.       Le miso est ensuite conditionné méticuleusement et est prêt à être vendu et utilisé !         Les produits Tsurumiso chez Umami Paris Sauce de miso piquante Sumo 150 g Cette sauce miso piquante est parfaite pour accompagner les viandes blanches ou pour réaliser des sauces ou des mayonnaises, ou simplement en substitut à la moutarde !     Miso blanc 500g  Le miso blanc a la particularité d’être fermenté moins longtemps et contient moins de sel que le miso normal. Doux, légèrement salé et très riche en umami, il ravira vos papilles dans des sauces, marinades ou dans une purée de pommes de terre à la place du lait. C’est d’ailleurs notre best-seller, apprécié pour sa finesse et sa polyvalence en cuisine !   Miso rouge 500g (sans additif)  Le miso rouge a un goût plus prononcé que le miso brun ou blanc car il est fermenté plus longtemps ! Il peut s’utiliser en salé dans des soupes et même en sucré dans des glaces ou des brownies.     Miso de riz 500g (sans additifs) Le miso de riz est un mélange de soja et de riz. Il a une saveur riche et équilibrée, parfaite pour relever des soupes, sauces, marinades ou plats mijotés avec authenticité.     Miso au yuzu 150g  Ce miso parfumé au yuzu marie la douceur du miso à la fraîcheur acidulée du yuzu. Peu salé, délicatement sucré et très riche en umami, il relèvera à merveille une vinaigrette, une sauce pour poisson ou même une purée de carottes.       Nos recettes avec les produits Tsurumiso   Brownies au miso rouge Le miso rouge apporte profondeur et umami à ce brownie fondant. Une alliance originale qui révèle toute l’intensité du chocolat.         Soupe miso L’incontournable de la cuisine japonaise. Simple, rapide et savoureuse, la soupe miso révèle toute la richesse de la pâte miso.         Sandwich au poulet karaage, mayo miso-yuzu et chou croquant du No Diet Club  Un sandwich croustillant et gourmand aux accents japonais. Poulet karaage, chou croquant et une mayonnaise au miso yuzu qui fait toute la différence.     Pour plus d’inspiration, consultez notre page recettes ! Conclusion Grâce à son savoir-faire artisanal, Tsurumiso continue d’offrir un miso authentique et de qualité élaboré avec de bons ingrédients et une fermentation soignée. Son engagement à préserver le goût traditionnel du miso garantit une expérience culinaire savoureuse et durable, adaptée à une consommation quotidienne !   [...]
28 mai 2025En ce mois de juin, notre rayon épicerie s’enrichit de 2 nouvelles références venues du Japon : les riz cultivés par le collectif Kaga no Teal. Savoureux, purs, respectueux de l’environnement… Découvrez une agriculture engagée et deux variétés de riz d’exception ! Kaga no Teal, notre nouveau producteur de riz Un collectif engagé et respectueux de la nature Au cœur de la préfecture d’Ishikawa, dans la ville de Kaga, une nouvelle génération d’agriculteurs a décidé de faire les choses autrement. Réunis au sein du collectif Kaga no Teal, ils cultivent leur riz dans le respect de la nature, en s’appuyant sur des méthodes traditionnelles et durables. Le nom du projet, inspiré des canards migrateurs (teal en anglais) venant chaque automne se nourrir dans leurs champs, reflète cette belle cohabitation entre la faune et l’agriculture ! Tout a commencé en 2014, sous l’impulsion de Tomoharu Tanaka, suite à une initiative de la mairie de Kaga pour préserver l’habitat naturel de ces oiseaux. Très vite, le collectif a fait le choix fort de bannir pesticides et engrais chimiques. Leur ambition ? Produire un riz de grande qualité, en totale harmonie avec l’environnement.  Aujourd’hui, ce sont dix producteurs qui font vivre ce projet. Ensemble, ils partagent leurs savoirs, s’entraident au quotidien et innovent en continu pour perfectionner leurs pratiques. Chaque étape est soignée : lutte naturelle contre les mauvaises herbes, équipements de tri ultra précis, stockage en chambre froide… Tout est pensé pour garantir un riz aussi bon que pur pour ses consommateurs.     Des riz aussi bons que sains Le collectif cultive trois variétés de riz : Le Koshihikari, le grand classique japonais, au goût équilibré et à la texture parfaite ; Le Milky Queen, plus riche et fondant, très apprécié des chefs ; Le Norin N°21, une variété longtemps oubliée remise au goût du jour. Chaque variété de riz est confiée à un producteur dédié pour éviter les croisements et préserver l’identité de chaque variété. Après la récolte et le polissage, il est immédiatement mis sous vide pour conserver toute sa fraîcheur.  Kaga no Teal, c’est plus qu’un projet agricole : c’est une vision de l’agriculture japonaise engagée, locale et tournée vers l’avenir. Et aujourd’hui, ce riz d’exception s’ouvre au monde, séduit les amateurs de bons produits comme les chefs les plus exigeants.      Chez Umami, on vous propose de découvrir deux de leurs variétés de riz, disponibles en petits formats parfaits pour un repas à deux !  Nos deux nouvelles références de riz Riz japonais spécial sushi « Koshihikari » 300g Le riz Koshihikari est l’une des variétés de riz les plus emblématiques du Japon. Développé en 1956 dans la préfecture de Fukui, il est issu d’un croisement entre deux variétés anciennes pour combiner résistance et qualité gustative. Son nom signifie « la lumière de Koshi », une ancienne province japonaise. Cultivé aujourd’hui dans tout le pays, il est particulièrement réputé lorsqu’il vient de Niigata, notamment de la région d’Uonuma, où l’eau pure des montagnes, le climat frais et les sols riches offrent des conditions idéales. Le riz Koshihikari est alors apprécié et largement consommé dans tout le Japon pour son équilibre entre moelleux, brillance et légèreté. Le riz Koshihikari de chez Kaga no Teal a été sélectionné comme le meilleur parmi des dizaines de Koshihikari venus de tout le Japon. Cultivé sans pesticides ni engrais chimiques dans des rizières protégées, il allie sécurité et saveur. Sa blancheur après cuisson, sa texture moelleuse et son goût riche en font un choix idéal pour les repas en famille ou pour confectionner des sushis, d’autant qu’il est particulièrement facile à travailler. Riz japonais « Milky Queen » 300g La variété de riz Milky Queen a été développée dans les années 1990, issue d’un croisement avec le Koshihikari. Sa faible teneur en amylose (un composant de l’amidon qui rend ou non collant le riz) lui donne une texture particulièrement moelleuse, collante et fondante, idéale pour les plats tels que les onigiri ou les bento. Ce riz se distingue par son goût légèrement sucré et sa brillance, et reste délicieux même une fois refroidi. Cultivé dans des régions comme Niigata et Ibaraki, il est très apprécié pour sa douceur et sa capacité à accompagner des plats fins. Le riz Milky Queen de chez Kaga no Teal est issu de rizières sans pesticides et cultivé dans le respect de l’environnement : il a d’ailleurs été élu meilleur de sa catégorie par des experts du riz à Tokyo. Sa texture tendre et collante reste agréable même quand le riz est froid, ce qui le rend idéal pour les bento et onigiri. Riche en goût, il convient parfaitement aux amateurs de riz ou à ceux qui souhaitent découvrir une alternative au Koshihikari.   N’hésitez pas à venir découvrir ces nouveaux produits sur notre site. Chaque produit a été sélectionné avec soin pour vous offrir le meilleur de la culture et de la gastronomie japonaise. Bon shopping et bonne dégustation ! [...]
24 avril 2025Vert éclatant, goût profond, héritage ancien — le matcha n’est pas qu’une tendance, c’est une tradition vivante. Aujourd’hui présent dans les lattes, les pâtisseries et sur les réseaux sociaux, le matcha est bien plus qu’un simple ingrédient tendance : il incarne un véritable art de préparer et de savourer le thé, et porte une signification profonde qui va au-delà de sa consommation. Découvrez les secrets de ce thé millénaire, véritable reflet de l’âme du Japon.  Histoire et origines du matcha L’histoire du matcha commence en Chine, où l’on utilisait déjà, sous la dynastie Song (960–1279), une méthode consistant à cuire les feuilles de thé à la vapeur, à les sécher puis à les réduire en fine poudre. Cette technique permettait de mieux conserver le thé et de le transporter plus facilement, mais la préparation et la consommation n’étaient pas encore ritualisées comme elles allaient bientôt l’être au Japon. L’arrivée du matcha au Japon Le matcha arrive au Japon au XIIe siècle à l’époque du Shogunat de Kamakura grâce au moine bouddhiste zen Myōan Eisai, de retour d’un séjour d’études en Chine. Il rapporte avec lui des graines de thé et introduit une nouvelle manière de le consommer. Inspiré par les pratiques chinoises, il établit ce qu’on appelle aujourd’hui « la voie du thé » (chadô ou sadô) : une pratique qui transforme la préparation du thé en un exercice de dévotion, célébrant la beauté et la simplicité dans un monde imparfait. À cette époque, le thé utilisé pour la cérémonie est en poudre, comme le voulait la coutume. Il est fouetté à l’eau chaude à l’aide d’un fouet en bambou (chasen), sans être filtré. Contrairement aux thés infusés où l’on retire les feuilles, ici on les consomme entièrement, ce qui donne au matcha sa texture unique et ses bienfaits concentrés. Les moines zen adoptent rapidement cette boisson pour accompagner la méditation, grâce à ses effets à la fois apaisants et stimulants. Progressivement, le matcha s’étend aux élites de la cour impériale, puis aux samouraïs. Durant l’époque Muromachi (1336–1573), il devient un élément central de la culture japonaise. Sa consommation prend une dimension sociale et politique : les rassemblements autour du thé permettent l’échange, la réflexion, et marquent une forme de raffinement. L’âge d’or du matcha Sous l’ère Azuchi-Momoyama (1573-1603) la cérémonie du thé prit un réel tournant dans l’histoire du Japon. Le célèbre maître de thé Sen no Rikyū (1522-1591), codifie vers 1580 la cérémonie du thé et le matcha en faisant d’eux un art à part entière. Il prône la simplicité, la pureté et la symbolique de la cérémonie, mettant au centre de tout, le thé matcha.  Durant cette période, la consommation du matcha se démocratise. Au fil des siècles, cette culture cérémoniale et du matcha se renforce, mais préserve son aura mystique et sacrée. Si la cérémonie du thé reste aujourd’hui profondément ancrée dans les traditions et l’histoire du Japon, le matcha, en revanche, connaît un essor mondial et séduit de plus en plus de consommateurs à travers le globe en s’invitant dans une grande variété de créations modernes, du matcha latte aux pâtisseries.   Comment est fabriqué le matcha japonais ? Le processus de fabrication du matcha est long et méticuleux. Chaque étape joue un rôle clé dans l’obtention de cette poudre de thé. Tout commence par la culture des théiers, principalement dans des régions japonaises comme Uji, Nishio ou Kagoshima, où le climat et le sol sont favorables. Les jeunes feuilles de thé sont récoltées à la main, généralement au printemps, lorsque la qualité des feuilles est optimale.  Étape 1 : L’ombrage des théiers Avant la récolte, les théiers sont ombragés pendant environ trois semaines. Cette étape, cruciale, permet de limiter l’exposition directe au soleil, ce qui favorise la production de chlorophylle et réduit la présence de catéchines, donnant au matcha sa couleur verte vibrante et son goût doux.       Étape 2 : Cuisson vapeur et séchage Après la cueillette, pour prévenir l’oxydation et la fermentation, les feuilles de thé fraîches sont rapidement envoyées dans l’usine de traitement où elles sont cuites à la vapeur. Ce processus permet de préserver leur couleur verte éclatante, leur arôme frais et leurs bienfaits nutritionnels.     Les feuilles sont ensuite placées dans une machine à air avec plusieurs chambres où un léger flux d’air permet de les refroidir tout en réduisant leur taille d’environ six fois par rapport à leur forme initiale. À ce stade, elles sont appelées « aracha ». Pour leur séchage final, les feuilles sont étalées sur une grande surface plane.   Étape 3 : broyage sur meule de pierre Les feuilles sont ensuite broyées à l’aide de pierres de granit, un processus extrêmement lent et délicat qui permet d’obtenir une poudre fine et homogène. Ce broyage est essentiel pour garantir une texture idéale et un goût parfait. La finesse de la poudre dépend de la qualité des pierres et de la méthode de broyage utilisée.       Une fois broyé, le matcha est conservé dans des conditions soigneusement contrôlées, loin de la lumière et de l’air, pour préserver sa fraîcheur et ses propriétés. La poudre obtenue est d’une grande qualité, riche en antioxydants et en nutriments. Les différences entre matcha japonais, chinois et coréen ? Aujourd’hui, on trouve du matcha produit dans plusieurs pays d’Asie, principalement au Japon, en Chine et en Corée. Si la poudre verte a conquis les coffee shops du monde entier, tous les matcha ne se valent pas. Leur goût, leur texture et leur qualité dépendent directement des variétés utilisées, des méthodes de culture, de récolte et de transformation, mais aussi du terroir local. Explications :    Le Matcha Japonais  Le matcha japonais est sans doute le plus réputé au monde, en grande partie grâce à son lien avec la cérémonie du thé. Sa production repose sur un savoir-faire rigoureux : les théiers sont ombragés pendant plusieurs semaines avant la récolte, ce qui augmente la concentration en chlorophylle et en L-théanine, un acide aminé qui adoucit le goût et favorise la détente. Après la récolte, les feuilles sont cuites à la vapeur, séchées, puis triées pour ne conserver que les parties les plus tendres, le tencha. Celui-ci est ensuite broyé très finement sur des meules en pierre, selon une méthode traditionnelle qui préserve les arômes, les nutriments et la finesse de la poudre. Résultat : le matcha japonais est un matcha à la couleur vert vif et au goût doux, rond et umami.    Le Matcha Chinois Le matcha chinois est produit principalement dans les provinces du Zhejiang et du Fujian, sur la côte Est du pays, avec une approche plus industrialisée. L’ombrage est parfois pratiqué, mais de manière moins systématique ou rigoureuse qu’au Japon, ce qui donne une poudre moins verte et moins concentrée en umami et avec un goût plus herbacé et parfois plus amer. La mouture est aussi généralement moins fine, plus granuleuse, dû à un broyage mécanique, ce qui peut influencer la texture en tasse. Ce type de matcha est moins utilisé dans les dégustations pures type cérémonies de thé, au profit de préparations plus modernes comme les smoothies ou desserts.   Le Matcha Coréen Le matcha coréen, quant à lui, provient principalement de l’île volcanique de Jeju à l’extrémité sud de la Corée du Sud. Les théiers y bénéficient d’un environnement naturel très favorable, entre sols riches, brume marine et climat doux. L’ombrage est parfois pratiqué, mais de façon plus modérée qu’au Japon. Le matcha coréen est donc souvent plus doux et moins intense que le matcha japonais, tout en ayant une texture fine et agréable. Sa saveur est équilibrée, moins amère que le chinois, mais moins umami que le japonais. Il s’utilise volontiers dans les matcha lattes, les glaces ou certaines pâtisseries traditionnelles coréennes. Le matcha japonais, riche d’un savoir-faire ancestral, reste une référence pour sa finesse, sa couleur vibrante et son goût umami unique. Mais les matcha chinois et coréens ont aussi leur place, notamment dans des usages modernes, plus accessibles ou créatifs. À chacun de choisir en fonction de ses goûts et de ses envies. Conclusion : plus qu’un thé, un rituel de vie Le matcha, avec son histoire unique et sa préparation minutieuse, ne cesse de séduire. Plus qu’une simple boisson, il incarne un savoir-faire ancestral qui s’adapte aux habitudes d’aujourd’hui, offrant une expérience de dégustation authentique et pleine de sens.     [...]

Umami :

Umami est une société d’import de produits alimentaires japonais de grande qualité. Nous sélectionnons pour vous, directement auprès des artisans, des produits sains, savoureux et hérités d’un savoir-faire traditionnel. Vous trouverez chez Umami les grands classiques de la cuisine japonaises (sauce soja, dashi, miso, vinaigre, yuzu, algues, thés, etc.) ainsi que des produits nouveaux et rares.

Notre philosophie :

  • Vous faire découvrir que les produits japonais s’adaptent parfaitement et facilement à la cuisine française.
  • Vous apporter de nouvelles saveurs dans votre cuisine de tous les jours.
  • Vous faire connaître les bases essentielles de la cuisine japonaise.

Nos réseaux de distribution : 

Nos produits sont présent sur les tables des plus grands chefs, dans les restaurants bistronomiques, et bientôt sur internet pour les particuliers.

Une boutique et un lieu de dégustation sont également prévus dès 2015.

L’équipe :

Jean Béguin, fondateur d’Umami, est passionné par le Japon depuis toujours. 5 années d’expérience en tant que Directeur commercial dans l’import de produits gastronomiques et un voyage au Japon en 2013 l’ont convaincu de se lancer dans l’aventure Umami.

Laure Béguin, passionnée de gastronomie, s’est intéressée dès le début à son projet et a choisi de s’associer avec lui. Elle apporte ses compétences dans les domaines du graphisme, du marketing et du web afin de créer l’univers de la marque et porter sa stratégie de communication.

Yoko Kambe, japonaise vivant en France et Raphaël Berrhoun, français parlant couramment japonais, décident de se joindre au projet, convaincus par le potentiel d’Umami. Tous deux apportent leur connaissance du marché japonais et leurs compétences en commerce international.

Aujourd’hui grâce à la diversité de chacun Umami forme une équipe forte et complémentaire.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile