Le goût du Japon dans votre cuisine au quotidien

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6 décembre 2024Un plat japonais sans son assaisonnement, c’est comme un gâteau au chocolat sans cacao. Cela est vide de sens. La cuisine japonaise est réputée pour son délicat équilibre des saveurs et l’utilisation harmonieuse d’assaisonnements qui rehaussent le goût naturel des ingrédients. Au cœur de cette tradition culinaire nippone se trouve un ensemble de cinq assaisonnements clés, qui constituent la base de nombreux plats japonais.  Introduction Ces assaisonnements sont facilement mémorisables grâce à la mnémotechnique Sa-Shi-Su-Sho-So, qui représente la première syllabe de chaque ingrédient clé : Sucre : 砂糖 (“Satō”), Sel : 塩 (“Shio”), Vinaigre : 酢 :(“Su”), Sauce soja 醤油(Shoyu), Miso 味噌 (“Miso”) et Mirin. Ce cadre simple guide l’ordre dans lequel ces ingrédients sont généralement ajoutés pendant la cuisson, en commençant par le sucre “Sa” et en terminant par le miso “So”. Ces cinq assaisonnements essentiels et leur rôle dans la cuisine japonaise, en commençant par le vinaigre et en terminant par le miso. Le Vinaigre Le vinaigre japonais, ou “su”, a des origines qui remontent à la Chine ancienne, où il était utilisé pour ses propriétés de conservation et de fermentation. Il aurait été introduit au Japon au cours de la période Nara (710-794), avec des influences culturelles et culinaires chinoises. À l’origine, le vinaigre était principalement utilisé dans la préparation de sauces et pour conserver les aliments. Au fil du temps, il est devenu un ingrédient clé dans la cuisine japonaise, notamment pour assaisonner le riz destiné au sushi. Le vinaigre japonais est traditionnellement fabriqué à partir de riz, de malt ou de riz gluant. Le vinaigre dans la cuisine japonaise, non seulement parce qu’il apporte de l’acidité, mais aussi parce qu’il permet de préparer le poisson et la viande. Il est connu pour sa capacité à éliminer les mauvaises odeurs du poisson et de la viande, ce qui en fait un ingrédient clé dans les sushis, les marinades et les marinades. Le vinaigre permet également d’attendrir les morceaux de viande et de poisson les plus durs, en décomposant les protéines pour obtenir une texture plus lisse. Au Japon, le vinaigre occupe une place essentielle dans la cuisine, et plusieurs types de vinaigre sont utilisés pour assaisonner, mariner, et accompagner différents plats. Voici les principaux types de vinaigres japonais : Le Vinaigre de riz Komezu est LE vinaigre japonais le plus couramment utilisé. Il est fabriqué à partir de riz fermenté, ce qui lui donne un goût doux, légèrement sucré et moins acide que les vinaigres européens. Il est essentiel dans des recettes comme le sushi (notamment pour assaisonner le riz), les sauces, les pickles et les marinades. Le vinaigre de riz est aussi utilisé dans la préparation de vinaigrettes légères ou pour assaisonner des plats chauds comme des soupes ou des brochettes.   Le Vinaigre de riz noir Kurozu est une version plus rustique et moins courante, fabriquée à partir de riz brun. Il est plus foncé et a une saveur plus complexe et plus robuste que le vinaigre de riz blanc. Ce vinaigre est souvent utilisé dans des plats mijotés ou des sauces plus corsées. Il est aussi parfois consommé pour ses bienfaits pour la santé, grâce à ses propriétés antioxydantes. Le Vinaigre d’ume Umeshu-su est fabriqué à partir de prunes ume, qui sont très acides et souvent utilisées pour préparer des boissons alcoolisées comme l’umeshu. Ce vinaigre a un goût très acidulé, presque fruité, et est utilisé dans les marinades, les sauces aigres-douces, ou pour accompagner des plats légers comme les poissons grillés.        Le vinaigre au yuzu est un vinaigre aromatisé au yuzu, un agrume japonais. Il combine l’acidité du vinaigre avec les arômes frais et parfumés du yuzu. Ce vinaigre est très populaire dans la préparation de vinaigrettes, de sauces pour les poissons, les légumes ou encore dans des plats chauds pour ajouter de la fraîcheur et une touche de complexité.  Sauce soja : L’exhausteur d’umami La sauce soja, ou “shoyu”, trouve ses origines en Chine, où elle a été développée il y a plus de 2 000 ans sous la forme d’un condiment à base de soja fermenté. Introduite au Japon vers le 7e siècle, elle a évolué pour devenir un ingrédient essentiel de la cuisine japonaise. La sauce soja japonaise se distingue par sa fermentation longue et son équilibre entre umami, sel et douceur. Fabriquée à partir de soja, de blé et de sel, elle se décline en plusieurs types, comme la “shoyu” (avec blé) et la “tamari” (sans blé), chacune ayant des usages spécifiques en cuisine. La sauce soja est l’essence de nombreux plats japonais, apportant une touche salée et savoureuse à toutes les préparations, des soupes aux marinades en passant par les sashimis. Il existe plusieurs types de sauce soja, chacun ayant un profil de saveur distinct, en fonction des ingrédients et du processus de fermentation. Voici les principaux types de sauce soja : La Sauce soja Koikuchi est la variété la plus courante et la plus consommée de sauce soja au Japon. Elle représente environ 80 % de la production totale de sauce soja dans le pays. Son nom, koikuchi (濃口), signifie littéralement « à goût fort » ou « forte profondeur », ce qui reflète bien son profil de saveur. La sauce soja koikuchi est obtenue par la fermentation de soja et de blé, un processus qui peut durer plusieurs mois, ce qui lui permet de développer une richesse umami marquée, ainsi qu’une profondeur de goût.       La sauce koikuchi se caractérise par un équilibre entre l’umami profond, le goût salé et une légère note sucrée, le tout soutenu par des arômes complexes développés lors de la fermentation. Cette sauce a une texture liquide et fluide, idéale pour une utilisation polyvalente dans la cuisine japonaise. Elle est largement utilisée pour assaisonner une grande variété de plats, tels que les sushis, les soupes, les marinades et les sauces pour grillade. Sa robustesse en fait un excellent choix pour les plats qui nécessitent un assaisonnement plus intense, notamment pour des recettes comme le sukiyaki ou encore les nabe. En plus de son rôle d’assaisonnement, la sauce soja koikuchi est également utilisée pour rehausser les arômes dans les bouillons, les vinaigrettes et les sauces. Son goût riche et sa versatilité en font un ingrédient indispensable dans de nombreuses cuisines, au-delà même de la gastronomie japonaise.   La Sauce soja Tamari est une variété obtenue exclusivement par la fermentation du soja, sans blé ajouté. Elle se distingue de la sauce soja classique par sa consistance plus épaisse et son umami plus prononcé, résultant de la richesse en protéines du soja. Son processus de fabrication, plus long et complexe, explique sa rareté, représentant seulement 2% de la production de sauce soja au Japon. Elle est particulièrement appréciée par ceux qui cherchent une sauce douce, adaptée aux régimes sans gluten, et qui contient 25% de sel en moins que la version traditionnelle, avec un ajout naturel de sucre pour un goût plus doux et moins salé. Sa texture onctueuse se caractérise par une richesse umami profonde et une belle longueur en bouche, avec un subtil équilibre entre douceur et salinité.   Grâce à sa texture et son goût unique, la tamari se prête à de nombreuses préparations : idéale pour accompagner des sushis ou des poissons crus, elle s’intègre également à des plats du quotidien. Elle apporte de la profondeur aux recettes laquées, mijotées, aux marinades, ou encore aux pickles. Elle peut aussi être ajoutée à des sauces comme une demi-glace, une sauce au vin, une sauce pour plats sautés à la chinoise, ou pour des grillades de type yakiniku. Son équilibre entre douceur et umami en fait un ingrédient de choix pour enrichir vos plats avec une touche authentique et délicate. Miso : L’âme de la soupe japonaise Le miso, pâte fermentée à base de soja, de riz ou d’orge, trouve ses origines en Chine avant d’être introduit au Japon au 7ᵉ siècle, pendant la période Nara. Il aurait été amené par des moines bouddhistes et des marchands via la route de la soie. Le miso est rapidement devenu un aliment de base dans la cuisine japonaise, notamment en raison de sa richesse en protéines et de ses vertus de conservation. Au Japon, il se décline en plusieurs variétés régionales, offrant une palette de saveurs allant du doux au très salé, et est utilisé dans de nombreux plats comme la soupe miso. Le miso, une pâte de soja fermentée, est un assaisonnement fondamental dans la cuisine japonaise, en particulier dans la célèbre soupe miso. Il existe cinq principaux types de miso, chacun offrant des textures et des saveurs différentes en fonction des ingrédients utilisés. Voici les principaux types de miso :   Le Miso rouge, ou aka miso (赤 味噌), est un ingrédient clé de la cuisine japonaise, connu pour sa saveur profonde et riche. Contrairement au miso blanc, qui est plus doux et sucré, le miso rouge est fermenté plus longtemps, ce qui lui confère une couleur plus sombre et un goût plus prononcé. Ce type de miso est fabriqué à partir de soja, de riz ou d’orge, et sa fermentation peut durer plusieurs mois, voire années.     Il est souvent utilisé dans des soupes, comme la célèbre soupe miso, mais aussi pour assaisonner des sauces, marinades ou encore des vinaigrettes. Son goût salé et umami se marie parfaitement avec les viandes, en particulier le porc, le poulet ou les poissons gras, auxquels il apporte une profondeur de saveur. Il est également idéal pour enrober des légumes, comme les aubergines ou les pommes de terre, créant une délicieuse harmonie entre le sucré des légumes et la richesse du miso.    Le  Miso blanc, ou shiro miso (白味噌) est un assaisonnement japonais délicat, reconnu pour sa douceur et sa faible teneur en sel. Fermenté pendant une période plus courte que les autres types de miso, il conserve une couleur claire qui peut légèrement s’assombrir avec le temps sans altérer sa saveur. Sa douceur subtile, alliée à une forte teneur en umami, en fait un ingrédient polyvalent en cuisine. Le shiro miso est idéal pour les sauces légères, les marinades, et même pour enrichir des plats crémeux. Il se prête parfaitement aux soupes, notamment en remplacement de la crème, offrant une texture soyeuse et une profondeur de saveur. Il peut aussi être utilisé pour remplacer le lait dans la purée de pommes de terre, ou pour assaisonner des légumes, des viandes blanches, voire des poissons délicats. Ce miso doux et raffiné est parfait pour ceux qui recherchent une touche savoureuse sans excès de sel.   Le Awase-Miso est un mélange du miso blanc et du miso rouge (aka miso). Ce mélange permet de combiner les caractéristiques des deux types de miso, offrant ainsi un équilibre entre douceur (du miso blanc) et profondeur (du miso rouge). Il a un goût complexe. Il est souvent utilisé dans la soupe miso, où il apporte profondeur et richesse.: Comme il s’agit d’un mélange, l’awase miso présente un goût plus équilibré, qui n’est ni trop doux ni trop salé. Il combine les qualités sucrées et légères du miso blanc avec les saveurs plus robustes et salées du miso rouge. Cela lui confère une saveur umami riche et harmonieuse.   Le Hatcho Miso est une variété rare et précieuse, représentant seulement 0,2% de la production totale de miso au Japon. Produit exclusivement à partir de graines de soja, il est soigneusement sélectionné et cuit à la vapeur avant de subir un affinage de 18 mois. Ce processus unique inclut un pressage sous plusieurs tonnes de pierres, permettant au miso d’atteindre une richesse de saveur incomparable. Ce miso profond et complexe tire son nom du quartier d’Aichi, Hatcho, où il était fabriqué depuis le XVIIe siècle. En termes de saveur, le Hatcho miso se distingue par son intensité, avec une amertume plus marquée que les autres misos. On y perçoit des notes de café et de cacao, ajoutant une dimension unique aux plats. Grâce à sa forte concentration en umami, il est parfait pour enrichir les plats mijotés de longue cuisson, comme le bœuf bourguignon ou le coq au vin. Il remplace également le sel dans les marinades, vinaigrettes et sauces. Surprenant en pâtisserie, il se marie particulièrement bien avec le chocolat, apportant une profondeur inattendue à des desserts comme les brownies, financiers ou madeleines. Une véritable découverte culinaire ! Mirin et Hon-Mirin : Édulcorants et exhausteurs de goût Le Mirin aurait été créé au Japon au 15e siècle pendant la période Muromachi. Il est issu de la fermentation de riz gluant, avec ajout de malt (koji) et de sucre, ce qui lui confère une douceur et une texture unique. Initialement consommé en tant que boisson alcoolisée, il a progressivement trouvé sa place dans la cuisine japonaise en tant qu’assaisonnement. Le mirin est utilisé pour adoucir et enrichir les sauces, notamment dans des plats comme teriyaki, et pour donner une brillance particulière aux mets. Il en existe plusieurs types, variant en douceur et en alcool. Il s’agit d’une alternative plus abordable au véritable mirin. Avec moins de 1 % d’alcool, il contient des édulcorants et des exhausteurs de goût pour imiter le goût du Hon-Mirin. Il est couramment utilisé pour les sautés, les sauces et les marinades. Le mirin est particulièrement utile pour éliminer l’odeur de poisson des viandes et des fruits de mer, pour empêcher les plats mijotés de bouillir et pour enrichir les bouillons et les sauces. Il aide à équilibrer les saveurs salées de la sauce soja, ce qui en fait un compagnon indispensable dans de nombreux plats japonais.   Le Hon-Mirin est le véritable mirin traditionnel, un ingrédient phare de la cuisine japonaise, qui contient environ 14 % d’alcool. Il est utilisé pour apporter douceur et profondeur d’umami aux plats, enrichissant ainsi la saveur de vos recettes. Sa texture sucrée et ronde, associée à des notes profondes d’umami, persiste agréablement en bouche, créant une sensation unique. Cependant, lorsqu’il est utilisé dans des préparations non cuites, comme des desserts ou des glaces, il est important de le chauffer afin d’éliminer l’alcool, ce qui évite un goût amer. Ce processus de mijotage permet de conserver toutes ses qualités gustatives tout en adoucissant son impact. En cuisine, le hon-mirin est idéal pour apporter de la douceur et de la rondeur aux sauces. Il aide à équilibrer l’acidité et l’amertume des plats, tout en leur offrant une texture brillante et soyeuse. Il est parfait pour déglacer les viandes, en apportant une touche sucrée et savoureuse qui enrichit les jus de cuisson.   Aujourd’hui il existe de nombreuses façons d’assaisonner son plat japonais. Le monde ne se limite plus à seulement utiliser du vinaigre, de la sauce soja ou encore du mirin. Certes, certaines utilisations sont millénaires et sont ancrées dans la culture culinaire japonaise mais elles se réinventent tous les jours. Par exemple, utiliser un peu de jus de yuzu pressé pour relever une vinaigrette, une cuillère à soupe de ponzu de Mikan ( mandarine japonaise) pour assaisonner les crudités et carpaccios de langoustines ou encore du  vinaigre de sakura. En conclusion, l’assaisonnement n’a pas encore fini son histoire.  Pour une salade ou comme marinade, il continuera à être dans les bols et assiettes du monde entier grâce à ses l’infinité des possibilités de variétés et de recettes.Visitez notre site Umami Paris pour explorer votre créativité et découvrir toute notre sélection d’assaisonnement. [...]
6 décembre 2024“Nous vivons au XXIe siècle, une ère de changements rapides. Dans une telle ère, que pouvons-nous faire, nous, Akagawa ? Que pouvons-nous apporter au monde avec nos produits ?  Nous pensons que c’est précisément dans ces moments-là que nous pouvons exister en tant qu’entreprise de valeur. Nous voulons répondre avec souplesse aux besoins du monde grâce à la technologie que nous avons cultivée au fil des ans et qui constitue l’épine dorsale de notre entreprise.” L’équipe Akagawa Kibutsu Les origines d’Akagawa à Tsubame Fondée en juin 1948 et établie en janvier 1970 par Sanpei Akagawa, succédé aujourd’hui par Yohei Akagawa, cette entreprise est aujourd’hui une référence en matière d’ustensiles  professionnels. Basés dans la ville de Tsubame dans la préfecture de Niigata, mondialement connue pour son expertise et savoir-faire en métallurgie, ils ne cessent de repousser les limites de leur matériau emblématique : l’inox. Des produits plus résistants et robustes que ceux en aluminium, ce producteur s’engage à créer des produits à la fois pérennes et pratiques.  “Nous pensons qu’il n’y a qu’à Niigata-Tsubame que nous pouvons obtenir des matériaux dans un rayon de quelques kilomètres” Ils puisent dans ce que leur région a de mieux à offrir afin de fabriquer les meilleurs produits qui soient, non seulement pour les cuisines japonaises, mais pour celles du monde entier. Leur secret de fabrication Leur technique de fabrication est unique au monde. Dans le premier processus, la “presse onma”, qui serre profondément une seule plaque en acier inoxydable à la hauteur du produit, est utilisée pour les récipients de cuisine carrés, mais aussi dans les ronds. C’est un produit avec une excellente résistance à la corrosion et sans souci de fuite d’eau. De cette façon, la “pression de la température” permet une excellente précision et ainsi une production de masse avec une qualité homogène. Il existe de nombreux supports techniques pour fournir des produits de haute qualité aux clients de manière stable. Disposant de 6 presses hydrauliques et de 22 presses mécaniques, l’équipe d’Akagawa Kibutsu est en mesure de traiter en parallèle des produits peu profonds tels que divers plateaux et cuves, ainsi que des produits larges et profonds tels que des casseroles et des poêles à fossettes.   Leur processus de fabrication implique un certain nombre de processus pour fabriquer un seul produit. Près de 50 processus sont nécessaires avant que le produit ne parvienne au client, y compris la finition, le nettoyage et l’emballage/le conditionnement. Il faut 50 mains pour fabriquer un seul produit. L’équipe met un point d’honneur à communiquer en permanence et concevoir la direction et la disposition des produits à transférer au processus suivant.    Leur savoir-faire inimitable a su donner lieu à la création de produits dignes des plus grands professionnels de la gastronomie tant ils sont résistants aux fortes chaleurs et aux manipulations intensives. Travaillant jour après jour avec des machines à la pointe du progrès technologique et fiers de faire honneur à leur région Tsubame, ils sont aujourd’hui la référence mondiale en termes de produits en inox ! “J’ai l’impression que les employés communiquent entre eux pendant  les heures de travail et les pauses.  Je pense que cela se reflète dans la production de produits de haute qualité.” Même si Akagawa Kibutsu place les machines et la technologie au centre de son processus de production, il n’en oublie pas moins les personnes derrière elles. En favorisant un environnement de travail où la communication est omniprésente et où les idées circulent librement, Akagawa Kibutsu parvient à allier innovation technologique et savoir-faire humain. Les produits Akagawa Kibutsu chez Umami « Lorsque je visite un restaurant et que je vois la cuisine, je vérifie toujours si nos produits sont utilisés. Cela me fait plaisir de voir que nos produits sont utilisés dans la cuisine » Ce plat en inox est parfait pour conserver vos aliments, qu’il s’agisse de viandes, poissons, légumes ou marinades. Il permet de garder vos ingrédients bien organisés et à portée de main, tout en offrant une solution de stockage pratique et gain de place grâce à sa possibilité d’empilement. Certains modèles sont même compatibles avec des fours professionnels, vous permettant de cuire ou maintenir vos plats à température directe sans avoir à transférer les aliments d’un ustensile à l’autre. Sa surface en inox aide à répartir les saveurs de manière homogène, tout en préservant la qualité des aliments. Associé à une grille ou à un bac égouttoir, il devient aussi idéal pour égoutter vos légumes après lavage ou filtrer l’huile après cuisson. Bref, un indispensable pour séparer et organiser vos ingrédients, que ce soit pour préparer vos recettes ou optimiser votre mise en place !   Ces 3 bacs sont livrés avec son couvercle, son corps et ses cuves, idéal pour stocker de petites portions d’ingrédients et d’assaisonnements. Les cuves sont amovibles, ce qui facilite le réapprovisionnement et le nettoyage, pour une gestion simple et toujours propre. Grâce à leurs couvercles, vos préparations restent fraîches plus longtemps, tout en étant protégées des contaminations croisées. Et avec leur design empilable, vous gagnez encore plus de place dans vos placards ou frigo !      Fabriqué en acier inoxydable durable, ce plat à débarrasser empilable est idéal pour le stockage temporaire d’aliments, d’assaisonnements, etc. Son design empilable et compact est idéal pour maximiser l’espace de stockage et de travail.         Fines, mais résistantes, ces flèches sont idéales pour cuire le poisson. Elles permettent une cuisson uniforme des poissons et fruits de mer, sans abîmer leur chair délicate. Résistantes et faciles à nettoyer, elles sont idéales pour les grillades en extérieur ou simplement au four. Grâce à leur longueur, elles vous offrent l’assurance de ne pas avoir à vous soucier de la quantité ou des dimensions à cuire.     Akagawa Kibutsu a su se faire un nom dans les cuisines des professionnels, notamment en Europe et en Asie. La grande qualité et la résistance de leurs produits à n’importe quel prix a aujourd’hui attiré l’attention des plus grands. Sous la direction de son président actuel Yohei Akagawa, l’entreprise poursuit son but et prépare de nouveaux produits/projets.    Nos producteurs sont au cœur de notre activité, et nous prenons toujours un grand plaisir à vous les présenter.  Pour plus d’informations, consulter notre page Producteurs, et suivez les dernières actualités sur nos réseaux sociaux !                               [...]
6 décembre 2024 Il y a deux ans, nous vous avions parlé des algues japonaises : Algue Nori, Kombu, wakame : le pouvoir de ces super algues ! Aujourd’hui, nous revenons sur ces incontournables de la culture culinaire nippone afin de vous partager toute leur histoire ainsi que leur rôle. Introduction Le Japon étant une très grande île de 380 000 km², les japonais ont en tout temps trouvé une grande quantité de ressources alimentaires à la fois terrestres et maritimes. Entre la bonite katsuobushi (鰹節), la sériole (ブリ) ou encore l’unagi (ウナギ), l’archipel a de quoi remplir les assiettes des japonais de mets divers et variés. Outre les animaux marins, les végétaux aquatiques ont également une grande place dans les assiettes des japonais. Le Japon compte pas moins de 1500 variétés d’algues comestibles telles que le kombu(昆布), wakame(ワカメ), le nori (海苔) et bien d’autres encore. Aux multiples vertus et utilisations, l’algue a su satisfaire le palais de millions de Japonais depuis des temps anciens.  Traditions et rituels Les Japonais ont une longue tradition de consommation d’algues. Mentionnée dès le 8ᵉ siècle dans le Shoku Nihongi (続日本紀)  elles étaient offertes à la cour impériale. Le kombu, le nori, le hijiki et le wakame sont également offerts aux dieux dans les rituels shintoïstes.  Les algues, provenant de la mer, sont perçues comme purifiantes et sacrées. Le kombu, en particulier, est utilisé pour purifier les espaces sacrés et attirer la bénédiction des kami (神). Certaines algues, comme le wakame, sont consommées dans des rituels de purification du corps et de l’âme, renforçant la santé et protégeant des influences négatives.  Dans la culture japonaise, les algues symbolisent l’harmonie avec la nature et le respect de l’environnement. Par exemple, le kombu-maki, un plat composé de hareng cuit salé-sucré enveloppé dans une algue kombu, est consommé dans le cadre des célébrations du Shôgatsu (正月), Nouvel An japonais. Il est censé apporter une bonne santé pour l’année à venir. De telles traditions montrent le rôle majeur que les algues ont joué dans la vie des Japonais au fil des siècles et la haute estime qu’ils accordent à cette précieuse ressource maritime. Les principales algues consommées  Il existe une grande variété d’algues, certaines d’entre elles sont préférées à la fois par leur goût, mais aussi pour leurs propriétés. Les algues sont très nutritives, riches en minéraux, en fibres alimentaires et en vitamine B. Des études ont même démontré que leurs fibres solubles contiennent des composés bénéfiques pour l’immunité, notamment dans la prévention du cancer. Par ailleurs, elles sont bénéfiques pour la peau, les cheveux ou encore sur le système intestinal.  Leur goût iodé si particulier est grandement apprécié dans le monde.  L’algue Kombu (昆布)   Le kombu est principalement cultivé à Hokkaidô. Il existe différentes variétés de kombu, dont le makombu, le kombu de Rausu et le kombu de Rishiri, qui sont surtout utilisés pour préparer le bouillon dashi. Ce dernier est une base essentielle de nombreux plats japonais. Le kombu de Hidaka, quant à lui, est privilégié pour la préparation des nimono, des plats mijotés dans du dashi. Pour garantir une meilleure conservation et intensifier sa saveur, le kombu est souvent séché, puis vieilli. Ce processus permet de développer une saveur umami prononcée, due essentiellement au glutamate monosodique naturel qu’il contient. En 1907, le professeur Ikeda Kikunae identifie le glutamate monosodique dans le kombu comme responsable de son goût umami, une découverte qui contribue par la suite à la formulation d’additifs alimentaires umami tels qu’on les connaît aujourd’hui. Les algues kombu incontournables chez Umami Paris ! Ces Algues Kombu sauvages “Rausu” sont rares et recherchées pour leur richesse en acide glutamique. Leurs feuilles larges et charnues offrent une texture délicate idéale pour diverses préparations culinaires. Très prisées pour le bouillon dashi, elles libèrent un parfum subtil et riche en saveurs. Facile à utiliser, il suffit de le réhydrater avant de l’incorporer dans des soupes, sauces, ou salades.   Ces émincés de kombu à la sauce soja sont finement émincés, puis cuits dans une sauce soja sans additifs et séchées. Ce kombu sauvage, pêché au sud-est d’Hokkaido, est prisé pour sa chair épaisse et moelleuse, idéale pour des bouillons riches. Son goût puissant, très umami, est accentué par la sauce soja, et sa texture reste ferme. Ces émincés se marient parfaitement avec du riz nature ou sauté, des onigiris, un ochazuke, ou comme topping sur des plats de nouilles pour une touche savoureuse. Le Wakamé (裙带菜)   Le Wakamé désigne une grande algue brune appartenant à la famille des Alariaceae. Elle est facilement reconnaissable grâce à ses longues tiges et ses nombreuses feuilles.  De nos jours, la plupart des algues wakamé sont cultivées et non cueillies à l’état sauvage.  Les feuilles plus coriaces situées plus près de la racine, appelées mekabu, sont préparées finement hachées afin de faire ressortir les sucs naturels de la plante.    Fait intéressant :  Durant la Période féodale Chūsei (中世) (1185-1600), le wakamé était utilisé comme salaire.  Côté texture et saveurs, l’algue est plus tendre que le kombu et est légèrement croquante. Elles se marient parfaitement avec des nouilles soba ou dans une  soupe miso, ou encore sunomono ! Il existe des combinaisons plus atypiques, mais tout aussi délicieuses comme par exemple un guacamole avocat-algue.   Le wakamé original chez Umami Paris !   Ce Wakamé de Naruto en saumure est cultivé principalement dans la région de Naruto, célèbre pour ses tourbillons marins. Cette variété, récoltée à la main, est d’une qualité exceptionnelle, avec une texture dense et épaisse. Après une sélection rigoureuse, les algues sont blanchies puis saumurées. Le wakamé de Naruto se distingue par sa saveur umami subtile, son goût iodé et sa texture à la fois croquante et élastique. Idéal dans les soupes, salades, ou même sur des pâtes et pizzas, il peut aussi être utilisé en apéritif, mélangé avec des agrumes pour une touche de fraîcheur.   Le Nori (昆布)   Le Nori est une algue japonaise mondialement connue à travers les sushi, maki et onigiri. C’est une algue marine rouge appartenant à la famille des Porphyra. Son utilisation par l’homme remonte à plus d’un millénaire au Japon, où elle est cultivée et récoltée sur les côtes des îles de la mer du Japon, mais aussi en Chine, en Corée et d’autres régions d’Asie. Le nori a gagné en popularité au fil des siècles et est aujourd’hui un ingrédient essentiel dans de nombreuses cuisines asiatiques.   La culture du nori se fait principalement en mer, où les algues se fixent sur des filets immergés dans des eaux riches en nutriments et installés pendant la période de croissance des algues, généralement de l’automne au printemps.   Le séchage est une étape clé dans la préparation du nori. Après la récolte, les algues sont lavées et réduites en une pâte fine, qui est ensuite étalée en couches minces sur des écrans de séchage. Ces couches sont séchées au soleil ou dans des séchoirs contrôlés à température, ce qui permet de conserver la couleur vert foncé et les nutriments essentiels.    Les algues nori indispensables chez Umami Paris !   Ce Kizami Nori – Nori émincé apporte une touche japonaise unique à vos plats et se prête à de nombreuses recettes. Vous pouvez l’utiliser en saupoudrant sur des soupes, des plats à base de poisson, ou même l’intégrer dans des verrines. Elle se marie également parfaitement avec les salades. Naturelles, sans matières grasses ni sel, elles sont excellentes pour la santé.       Ce Nori grillé (Yakinori) premium est particulièrement riche en vitamines, minéraux et protéines, les feuilles de nori grillées sont spécialement conçues comme de savoureuses enveloppes pour les temaki-sushis et sushis makis. Hijiki (ヒジキ)   Le hijiki est une algue comestible qui se distingue par ses deux variétés principales : le mehijiki, caractérisé par sa forme de bouton moelleux, et le naga-hijiki, qui se présente sous forme de longues tiges élastiques. Tout comme de nombreuses algues marines, l’hijiki peut être consommée fraîche ou séchée.  La majorité du hijiki consommé au Japon provient aujourd’hui de l’extérieur du pays, notamment de Corée et de Chine, le hijiki cultivé au Japon étant rare et recherché.  En cuisine japonaise, il accompagne le riz, comme dans le sekihan(お赤飯), et se retrouve dans des salades, des onigiri, des soupes, des chirashi et des légumes sautés ou mijotés. Son goût salé et sa texture unique ajoutent profondeur et richesse nutritionnelle aux plats traditionnels. Les algues incontournables   Aosa (あおさ) L’Aosa est une algue d’exception aux multiples vertus, également appelée Monostroma nitidum ou “laitue de mer”. Originaire des côtes japonaises, elle est principalement cultivée dans les régions d’Aichi et de Shizuoka, où elle prospère dans des eaux froides et propres. Utilisée depuis des siècles dans la cuisine japonaise, l’Aosa est particulièrement appréciée pour sa texture tendre et son goût subtil, légèrement salé et umami.     L’Aosa est naturellement dépourvue de calories, ce qui en fait un ingrédient idéal pour ceux recherchant une alimentation légère et équilibrée. En plus de ses bienfaits nutritionnels, cette algue possède des propriétés hydratantes et anti-inflammatoires, ce qui la rend bénéfique pour la peau. Traditionnellement utilisée dans les soupes, les salades et les sushis, elle peut aussi être intégrée dans divers condiments pour apporter une touche de fraîcheur et de saveur marine.   Le condiment algue aosa chez Umami Paris !   Ce condiment d’algue Aosa est mariné dans de l’huile de sésame, de l’ail frais et de l’oignon frit. Son goût iodé, umami, est enrichi par l’ail frit, le poivre noir, le piment et une touche de sucre et de sel. Sa texture croquante, apportée par l’ail et l’oignon, contraste délicatement avec l’onctuosité de l’huile, parfait pour accompagner riz, salades ou tofu.       Suji Aonori (青のり) Composé du kanji “青”: bleu, le Suji Aonori ,son nom se traduit littéralement par “algue bleue-verte”, faisant référence à sa couleur caractéristique. Cette algue fait partie de la famille des Porphyra. Il possède une saveur douce, légèrement salée et umami, est plus fine et plus légère que le nori. Elle est récoltée dans des eaux côtières, principalement dans les régions de l’ouest du Japon, notamment dans la préfecture de Hiroshima.     Le Suji Aonori est souvent cultivé dans des fermes marines où des câbles ou des filets sont suspendus sous l’eau, permettant aux algues de se fixer et de se développer. La récolte se fait manuellement ou avec des outils spécialisés une fois que les algues atteignent la taille souhaitée.  Contrairement au nori qui est souvent utilisé en feuilles, l’Aonori est généralement transformé en poudre ou en flocons. Elle possède une utilisation très polyvalente dans la cuisine japonaise, comme garniture pour des plats tels que les okonomiyaki (crêpes japonaises salées), les takoyaki (beignets de poulpe) ou encore les yakisoba (nouilles sautées). Elle vient relever à la fois l’aspect du plat mais surtout son goût. Le suji aonori trouve sa place également dans les sauces et les soupes ajoutant ainsi de la profondeur telle que dans une soupe miso.   Mozuku (水雲,藻付)   Le mozuku, principalement cultivé à Okinawa, est une algue de mer dont la texture est à la fois élastique et légèrement visqueuse. Appelé aussi ito-mozuku, il existe également une variété cultivée dans la région du Hokuriku, qui se distingue par une consistance encore plus visqueuse et des fibres plus fines. Cette algue est particulièrement riche en fucoidan (フコイダン), un type de fibre alimentaire soluble, qui se dissout facilement dans l’eau. Le fucoidan est bien toléré par l’organisme et peut être consommé dans des soupes, comme le miso, ou d’autres potages.   Les producteurs cultivent le mozuku dans des enclos sous-marins en mer, utilisant des cordes ou des filets suspendus pour favoriser la croissance des algues. Les jeunes pousses de mozuku sont attachées à ces supports et laissent les algues se développer en se nourrissant des nutriments dans l’eau. Les zones de culture doivent être protégées des courants forts et de la pollution. Des efforts sont faits pour maintenir un environnement naturel et non pollué afin d’assurer la qualité du produit.   L’ajout de mozuku à des plats avec du vinaigre et de la sauce soja présente des avantages nutritionnels notables. Le vinaigre, grâce à son acide citrique, favorise l’absorption du calcium, un minéral essentiel pour la santé des os et des dents. De plus, la consommation de mozuku vinaigré est réputée pour ses bienfaits digestifs, en raison de sa richesse en fibres et en oligo-éléments. En plus de ses propriétés nutritionnelles, le mozuku est un excellent accompagnement pour les repas, apportant fraîcheur et légèreté grâce à sa consistance onctueuse et à son goût subtil, particulièrement populaire lors des mois les plus chauds.   Umibudō (海ぶどう)   Composé du kanji “海” : mer et du hiragana “ぶどう” : raisin, les umibudō sont des algues marines qui poussent principalement autour de l’archipel d’Okinawa, au Japon. Ces petites perles, souvent surnommées “caviar vert”, sont réputées pour leur texture unique, éclatant sous la dent de manière similaire au caviar. Elles sont récoltées souvent une par une à la main, ce qui témoigne d’un soin et d’une délicatesse particuliers.      La méthode de récolte dépend de la zone géographique et de la manière dont l’algue est cultivée (naturellement ou en culture contrôlée). L’Umibudō pousse généralement sur des rochers ou des substrats marins à des profondeurs relativement faibles, souvent entre 0 et 10 mètres, dans les zones côtières chaudes. Les pêcheurs ou récoltants plongent ou utilisent des équipements de plongée pour accéder à ces algues et pour la préserver, seule une partie des grappes est récoltée, en prenant soin de ne pas endommager la plante mère. Cette méthode est de plus en plus réglementée pour éviter la surexploitation de l’algue. L’Umibudō est aussi cultivé dans des fermes marines. La culture contrôlée permet une production plus stable et durable. Ces fermes cultivent l’Umibudō en immergeant des substrats où les algues peuvent se fixer et se développer. La récolte en culture se fait généralement tous les 2 à 3 mois, en coupant les grappes sans déranger la structure de l’algue afin de permettre sa repousse.   Les 3 méthodes de séchages 1.Le suboshi (潮干し)   Composé du kanji “潮” (sel) et “celui de 干し” séchage), le suboshi est un procédé traditionnel japonais de conservation des algues marines, où celles-ci sont séchées à l’aide de sel. Ce processus, en particulier pour des algues comme le nori , implique plusieurs étapes qui permettent de préserver et de concentrer les saveurs naturelles de l’algue, tout en réduisant la teneur en eau.       Processus de suboshi : Récolte des algues : Les algues sont d’abord récoltées dans la mer, souvent pendant les mois où elles sont les plus abondantes. Salage : Les algues sont ensuite immergées dans de l’eau salée ou directement saupoudrées de sel. Le sel aide non seulement à déshydrater l’algue, mais il a aussi un effet de conservation en inhibant la croissance des bactéries et des moisissures Séchage : Une fois salées, les algues sont étendues sur des surfaces et laissées à sécher, soit au soleil, soit dans des conditions contrôlées d’humidité et de température pour éviter qu’elles ne fermentent. Le séchage naturel au soleil est un processus lent qui permet aux algues de concentrer leurs saveurs et de devenir plus flexibles. Stockage : Après séchage, les algues suboshi peuvent être stockées sous forme de feuilles ou de morceaux et sont prêtes à être utilisées dans diverses préparations culinaires japonaises, notamment dans la fabrication de soupes (comme le miso), dans les sushis, ou comme accompagnement dans des plats à base de riz. 2. Haiboshi (灰干し) Le terme “haiboshi” (灰干し) fait référence à une méthode traditionnelle de séchage des algues au Japon, en particulier des algues comestibles telles que l’arame ou le kombu. En somme, “haiboshi” peut se traduire par “séchage à la cendre” ou “séchage au moyen des cendres”, un processus qui joue un rôle dans la conservation et l’amélioration des qualités nutritionnelles des algues.   Processus de Haiboshi :  Collecte des algues : Les algues sont récoltées après leur croissance, généralement au printemps ou en été. Rinçage et préparation : Les algues sont lavées pour éliminer le sable, les salissures et autres impuretés. Certaines algues peuvent également être bouillies légèrement pour en améliorer la texture. Séchage au soleil : Les algues sont ensuite étendues sous le soleil, mais ici intervient le processus particulier du “haiboshi”. Plutôt que d’être simplement exposées au soleil, les algues sont séchées en étant placées sur des cendres chaudes ou dans un environnement où des cendres de bois sont présentes. Utilisation des cendres : La chaleur et les minéraux présents dans les cendres ont plusieurs effets bénéfiques. Elles aident à l’élimination de l’humidité tout en offrant une saveur umami, due aux sels minéraux des cendres, qui infusent légèrement dans les algues. Ce processus de séchage permet aux algues de conserver leur couleur, d’intensifier leurs saveurs et d’augmenter leur durée de conservation. Conservation : Après un séchage suffisant, les algues sont stockées dans des endroits frais et secs. Elles peuvent être utilisées dans divers plats japonais tels que les soupes, les bouillons, ou même séchées à nouveau pour être réhydratées avant usage. 3. Niboshi (煮干し)   Composé du kanji “煮” : bouillir, cuire et “celui de 干し” : séchage, le suboshi désigne une méthode traditionnelle de séchage et de conservation des algues ou poissons au Japon. Cependant, “niboshi” est plus couramment associé aux petits poissons, notamment des sardines, qui sont bouillis puis séchés. C’est une technique qui permet de préserver la fraîcheur du produit tout en concentrant ses saveurs. Cela dit, “niboshi” pour les algues est rarement utilisé de manière standard, mais je vais vous expliquer le processus habituellement observé pour le séchage des poissons et vous donner le sens du terme.   Le processus de “niboshi”: Préparation des poissons : Les algues sont d’abord nettoyées.  Cuisson : Les algues sont ensuite bouillies ou cuites dans de l’eau chaude pour arrêter la dégradation enzymatique et pour assurer une conservation plus longue. Ce processus permet aussi de concentrer la saveur umami. Séchage : Après la cuisson, les algues sont exposées au soleil ou séchées dans des séchoirs pour éliminer l’humidité. Ce séchage permet de concentrer les arômes et de prolonger la durée de conservation. Conservation : Une fois complètement séchés, les algues peuvent être stockées dans un endroit frais et sec.   En conclusion, les algues japonaises ont d’orner les assiettes du monde entier avec leurs goûts et textures uniques mais aussi grâce à leurs nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Séchées ou gluantes, avec du riz ou dans un bouillon, elles s’adaptent à tous les goûts. Cependant, aujourd’hui ces trésors des océans sont en péril à cause du réchauffement climatique et de la surexploitation ! On donne le micro aux personnes concernées : Qu’en pensez-vous ? Venez découvrir notre sélection eco-responsable sur umamiparis.com         [...]
13 novembre 2024“Parfois appelé le pays des oreilles d’or du riz, le Japon est l’endroit où nous continuons à produire notre riz de renommée mondiale.” – L’équipe Agri Yamazaki Situé dans la ville de Bando (préfecture d’Ibaraki) au nord-est de Tokyo, ce producteur est LA référence en termes de riz. Depuis sa création en 1996 jusqu’à aujourd’hui, il défend cet art culinaire tout en s’engageant à respecter son environnement. L’histoire d’Agri Yamazaki En 1942, le chef de la première génération, Yamazaki Shichiro, se rend en Mandchourie pour y cultiver de nouvelles terres. Il ne parvient pas au bout de son voyage, car il est rapidement rappelé à l’ordre pour devenir un soldat local. Quatre ans plus tard, en 1946, il retourne finalement dans la préfecture de Nagasaki (長崎県) dans sa ville natale Mitsukaido, dans la préfecture d’Ibaraki. Il décide d’y cultiver les terres en friche pour les transformer en rizières. Son fils nourrit une profonde passion pour l’harmonisation entre l’économie et l’agriculture, ce qui conduit à l’introduction progressive de l’agriculture mécanisée à grande échelle. En tant que jeune génération intéressée par l’avenir de l’agro-industrie, il s’interroge longuement sur l’impact des engrais chimiques ainsi que leur utilisation et leur consommation. En 1987, il participe à l’inspection de la culture du riz en Californie organisée par la préfecture d’Ibaraki. Cette expérience le surprend énormément : notamment la taille des rizières, l’introduction de nombreux équipements mécaniques tels que les hélicoptères ou encore la manière dont les riziculteurs gèrent leur entreprise. Fort de cet apprentissage, il commence à vendre du riz dans les quartiers résidentiels de Tokyo. C’est en 1996 qu’il fonde officiellement la société Agri Yamazaki avec comme mission de proposer du riz sûr, pur et de haute qualité aux personnes intéressées par la nourriture authentique et pour ainsi créer une alternative au riz considéré “nocif”. Les techniques de fabrication Leur production s’inscrit dans une agriculture biologique et aujourd’hui reconnue pour la qualité de ses produits, notamment dans les domaines du riz et des légumes. Agri Yamazaki adopte une approche durable et respectueuse de l’environnement, en combinant techniques agricoles modernes et préservation des savoir-faire traditionnels (par exemple, par l’utilisation de riz comme engrais naturel). En effet, ces dernières années, les jeunes agriculteurs des champs d’Agri Yamazaki ont entrepris de réévaluer les méthodes traditionnelles de production de riz. Avec le soutien d’instituts de recherche et de fabricants de matériel agricole, ils ont commencé à utiliser de nouvelles techniques de culture. En explorant les possibilités qu’offrent ces techniques, ils appliquent leurs découvertes à l’entretien des champs d’Agri Yamazaki. Il utilise des robots uniques pour cultiver le riz sans aucun engrais chimique. Une production centrée sur la technologie… Le monde de l’agriculture s’est emparé de la technologie afin de garantir une exploitation plus quantitative et qualitative. Et ce n’est pas le Japon, connu pour sa technologie avancée, qui va affirmer le contraire. Autrefois et pendant très longtemps, les riziculteurs japonais utilisaient des canards qui mangeaient les mauvaises herbes et ainsi permettaient de réduire les nombreux insectes gênant la production. Ainsi, en utilisant cette technologie, les riziculteurs trouvèrent l’alternative écologique face à l’utilisation des produits chimiques. … mais surtout sur l’humain ! « Créer de la terre, créer de l’humain. » Telle est la devise d’Agri Yamazaki. En plus de vouloir préserver l’environnement, ils mettent tout en œuvre pour préserver leurs membres. En effet, ils collaborent avec TOYOTA, une entreprise japonaise de construction automobile, afin d’améliorer les conditions de travail et de trouver les meilleures méthodes de travail. Ils utilisent également un tracteur sans pilote, afin d’éviter à ses riziculteurs un travail long et fatiguant.  Les produits Agri Yamazaki chez Umami   Le riz japonais Fukumaru à la saveur légère et une texture fine en bouche est une nouvelle espèce de riz développée dans la préfecture Ibaraki. Contrairement aux autres types de riz cultivés, les grains de ce riz sont plus gros et plus riches en eau.        Le riz brun Fukumaru est un riz à grain entier où seule l’écorce non comestible des grains a été enlevée durant la mouture. Il contient donc encore le son et le germe du riz qui le rendent plus digeste et plus riche en nutriments tels que les fibres végétales, la vitamine B, le fer, le magnésium, le potassium, etc. Sa texture est plus croquante que le riz blanc.     Le riz Koshihikari est un riz brillant à grain court très cultivé et apprécié des japonais pour sa belle apparence lumineuse «hikari». Il se distingue par sa douceur et sa légèreté et se consomme également très bien froid. Il existe en Bio, en format 1 kg et 5 kg.       Ce riz est un riz spécial sushi. Sa couleur blanche et pure comme la neige lui a valu le nom en japonais “esprit de la neige”. En effet, il est produit à Niigata, une région caractérisée par des hivers froids, avec des chutes de neige importantes. La fonte des neiges au printemps irrigue les rizières, apportant tous les nutriments nécessaires à la production du riz. Ses grains plus gros et son élasticité sont propices à la confection des sushi et du risotto. Il existe en format 300 g, 1 kg et 5 kg. La nouveauté Agri Yamazaki Voici un riz spécial onigiri cette fois-ci ! Toujours dans l’esprit d’une agriculture biologique et spécialement cultivé pour ces délicieuses boules de riz japonaises. Ce riz possède une saveur douce et légère, qui met en valeur tous les types de garnitures. Qu’il s’agisse de poisson, de légumes ou d’autres ingrédients. Par ailleurs, il retient bien l’humidité sans être excessivement collant, ce qui le rend facile à manipuler même lorsqu’il est froid.      Agri Yamazaki a su se faire une place dans le monde, notamment en Europe et en Asie. La grande qualité de leurs produits a séduit le palais international. Sous la direction de son président Seishi Yamazaki, l’entreprise poursuit son aventure internationale et s’engage à toujours développer de nouveaux produits/projets.  Avec leur produits 100 % naturels, Agri Yamazaki devient une référence dans le domaine du riz. Voici quelques idées recettes:  Pour plus d’inspiration, consultez notre page recettes !           Nos producteurs sont au cœur de notre activité, et nous prenons toujours un grand plaisir à vous les présenter. Pour plus d’informations, consulter notre page Producteurs, et suivez les dernières actualités sur nos réseaux sociaux !             [...]
13 novembre 2024Le Japon est connu pour être un pays de grandes traditions. Entre la cérémonie du thé et le Toro Nagashi (cérémonie shintoïste consistant à déposer sur l’eau des rivières, des lanternes flottantes), l’archipel a de quoi émerveiller le monde. Nous vous avions parlé l’année dernière des traditions culinaires du Nouvel An Japonais (Shôgatsu 正月). Nous repartons aujourd’hui sur les bancs de l’école avec l’Ensoku (遠足) et autres traditions scolaires au Japon ! Ensoku : une tradition unique de l’école japonaise Au cœur de l’éducation japonaise se trouve une tradition très chère connue sous le nom d’Ensoku (遠 足), ou “classe verte” pour les français. Cette sortie organisée incarne une approche globale de l’apprentissage qui mêle nature et activité physique. Dans notre article, découvrez cette tradition unique et explorez quelques autres traditions scolaires appréciées au Japon. Qu’est-ce que l’Ensoku ? L’Ensoku fait partie intégrante de l’éducation parascolaire au Japon, conçu pour immerger les élèves dans la nature tout en favorisant leur santé physique et leurs liens sociaux. Habituellement, ces excursions ont lieu au printemps et à l’automne et permettent aux élèves de visiter diverses destinations comme des parcs, des musées et des zoos. L’objectif de l’Ensoku est d’apprécier le monde qui les entoure et de renforcer leur relation avec leurs camarades de classe ainsi que leurs enseignants.  Par ailleurs, il permet de leur donner la valeur du travail d’équipe ainsi que le sens des responsabilités. Cette escapade scolaire n’échappe pas à la rigueur japonaise reconnue dans le monde entier. En effet, l’Ensoku est minutieusement organisé avec le calendrier détaillé de toutes les activités appelé shiori (しおり) ou otayori (お便り).  Cette structure garantit ainsi le début de l’autonomie et l’auto-gestion.  L’Ensoku (遠足), est généralement organisé pour les jeunes élèves, principalement à l’école primaire (Grande Section au CM2). Toutefois, les sorties scolaires sont également courantes au collège (6ᵉ à la 3ᵉ). Des excursions scolaires, parfois au lycée sont organisées (de la seconde à la terminale), mais elles ont tendance à être plus spécialisées ou axées sur les études comme les visites d’université. Les origines de l’Ensoku Les origines de l’Ensoku remontent à la période Meiji (1868-1912). Pendant cette période, le Japon a connu une modernisation importante et l’éducation. Le pays commence à passer de la mémorisation par écrit à des méthodes d’apprentissage plus expérientielles. L’Ensoku est apparu comme un moyen d’intégrer les expériences en plein air dans le cadre éducatif. Cette tradition souligne l’importance de la nature et des connaissances pratiques dans le développement d’un enfant. Que mange-t-on lors d’un Ensoku ? Lorsque vous vous préparez pour l’Ensoku, la question de “que vais-je apporter à manger” est centrale. Nous avons généralement : Un Bento lunch : les aliments faciles à manger comme les boulettes de riz (onigiri) et les sandwichs sont les plus populaires. Nous pouvons également y retrouver des tamagoyaki (卵焼き), des knackis en forme de poulpe (タコさんウィンナー) ou encore des karaage, ainsi que des légumes. De nombreux parents aiment faire le déjeuner de leur enfant visuellement attrayant, connu sous le nom de Charaben (キャラ弁). Des collations : de petites friandises pour garder l’énergie tout au long de la journée. Un sac à déchets pour que tous les déchets soient collectés et éliminés de façon responsable. En quoi l’Ensoku est unique  ? C’est une activité sociale qui se déroule dans des environnements naturels ou urbains, permettant aux participants d’apprécier la beauté des paysages tout en renforçant les liens entre les élèves. L’ensoku inclut souvent des arrêts pour admirer des lieux d’intérêt, ce qui le rend convivial et accessible. Le pique-nique  Le pique-nique japonais, ou “hanami” (花見) lorsque pratiqué sous les cerisiers en fleurs, consiste à déguster des plats préparés, comme des bentos, dans un cadre extérieur. Cette activité est centrée sur le partage de nourriture et de boissons, favorisant les échanges et la convivialité. Le hanami est particulièrement populaire au printemps, lorsque les cerisiers sont en pleine floraison. La randonnée La randonnée, ou “hiking”, est une activité en plein air qui peut impliquer des parcours plus longs et habituellement plus exigeants. Les randonneurs s’attaquent à des sentiers de montagne, des forêts ou des terrains variés. L’objectif de la randonnée est généralement plus axé sur l’exploration, le défi physique et la connexion avec la nature. Ce qui la différencie de l’ensoku c’est que ce dernier se porte plus sur la pédagogie et le côté ludique de l’activité.   Ainsi, cette tradition scolaire japonaise se concentre sur l’expérience sociale, le pique-nique sur le partage de repas en plein air tandis que la randonnée sur l’exploration active de la nature. Les bénéfices de l’Ensoku 1. La connexion à la nature L’Ensoku offre aux étudiants une occasion unique d’interagir directement avec la nature. En participant à des excursions en plein air, ils développent une compréhension profonde de l’environnement et un respect pour sa préservation, ce qui stimule leur sens de la responsabilité écologique. 2. Le renforcement des liens Les activités en groupe lors des Ensoku renforcent les liens entre les élèves. En travaillant ensemble pour atteindre des objectifs communs, ils cultivent des compétences sociales essentielles, comme la communication et la coopération, tout en forgeant des amitiés durables. 3. Une bonne activité physique La marche vers différentes destinations favorise des habitudes de vie saines. En intégrant le mouvement dans leurs journées, les étudiants améliorent leur condition physique et adoptent une approche proactive pour maintenir un mode de vie actif. 4. Éveil et sensibilisation à la culture Les visites de musées et de sites historiques enrichissent les connaissances des étudiants sur leur culture et celle des autres. Cela élargit leur perspective et privilégie une appréciation des divers héritages culturels. Les autres traditions scolaires Outre l’Ensoku, le Japon possède plusieurs autres traditions scolaires qui enrichissent les expériences éducatives des élèves : 1. Shinji (清掃) – Activités de nettoyage Dans de nombreuses écoles japonaises, les élèves sont responsables du nettoyage des salles de classe et des terrains scolaires. Cette pratique leur enseigne la responsabilité, le travail d’équipe et le respect de leur environnement. En s’engageant dans le nettoyage quotidien, les élèves développent un sentiment d’appartenance et de fierté à l’égard de leur école.     2. Festivals culturels (文化祭) Les festivals culturels sont un moment fort de l’année scolaire, permettant aux élèves de mettre en valeur leurs talents et leur créativité. Ces événements comprennent généralement des spectacles, des expositions d’art et des stands de nourriture, et ils favorisent l’esprit communautaire. Les élèves travaillent ensemble pour se préparer à ces festivals, en développant le travail d’équipe et les compétences organisationnelles.   3. Journée des sports (運動会) La Journée du sport est un événement animé et compétitif qui se déroule chaque année dans les écoles du Japon. Il propose une variété de compétitions sportives, des courses de relais aux jeux de tir. Les élèves participent à des équipes, promouvant l’esprit d’équipe et la camaraderie tout en encourageant la condition physique.     En conclusion, les traditions scolaires ont un bel avenir et ont toutes les raisons de perdurer. Entre les valeurs qu’elles inculquent ainsi que le bonheur qu’elles procurent, elles sont très appréciées des japonais.  Nous vous donnons rendez-vous pour découvrir d’autres traditions nippones ! [...]

Umami :

Umami est une société d’import de produits alimentaires japonais de grande qualité. Nous sélectionnons pour vous, directement auprès des artisans, des produits sains, savoureux et hérités d’un savoir-faire traditionnel. Vous trouverez chez Umami les grands classiques de la cuisine japonaises (sauce soja, dashi, miso, vinaigre, yuzu, algues, thés, etc.) ainsi que des produits nouveaux et rares.

Notre philosophie :

  • Vous faire découvrir que les produits japonais s’adaptent parfaitement et facilement à la cuisine française.
  • Vous apporter de nouvelles saveurs dans votre cuisine de tous les jours.
  • Vous faire connaître les bases essentielles de la cuisine japonaise.

Nos réseaux de distribution : 

Nos produits sont présent sur les tables des plus grands chefs, dans les restaurants bistronomiques, et bientôt sur internet pour les particuliers.

Une boutique et un lieu de dégustation sont également prévus dès 2015.

L’équipe :

Jean Béguin, fondateur d’Umami, est passionné par le Japon depuis toujours. 5 années d’expérience en tant que Directeur commercial dans l’import de produits gastronomiques et un voyage au Japon en 2013 l’ont convaincu de se lancer dans l’aventure Umami.

Laure Béguin, passionnée de gastronomie, s’est intéressée dès le début à son projet et a choisi de s’associer avec lui. Elle apporte ses compétences dans les domaines du graphisme, du marketing et du web afin de créer l’univers de la marque et porter sa stratégie de communication.

Yoko Kambe, japonaise vivant en France et Raphaël Berrhoun, français parlant couramment japonais, décident de se joindre au projet, convaincus par le potentiel d’Umami. Tous deux apportent leur connaissance du marché japonais et leurs compétences en commerce international.

Aujourd’hui grâce à la diversité de chacun Umami forme une équipe forte et complémentaire.

 

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