Le goût du Japon dans votre cuisine au quotidien

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28 février 2025Symbole de réconfort et de tradition, les nouilles japonaises occupent une place essentielle dans la cuisine du Japon depuis des siècles. Qu’elles soient fines et délicates ou épaisses et savoureuses, elles séduisent de plus en plus de gourmands à travers le monde. Appréciées pour leur simplicité et leur richesse nutritive, elles se déclinent en une multitude de variétés aux textures et saveurs uniques. Plongez dans l’univers des nouilles japonaises et découvrez les plats emblématiques qui font leur renommée ! Fabrication des nouilles japonaises   La production des nouilles japonaises suit plusieurs étapes clés, qui varient selon le type de nouilles. Tout commence par la préparation de la pâte, un mélange de farine, d’eau et parfois de sel. Les nouilles soba sont généralement fabriquées à partir d’un mélange de farine de blé et de farine de sarrasin, tandis que les nouilles udon sont le plus souvent obtenues à partir d’une combinaison de farine de froment et d’eau. Les somen, fines nouilles blanches, sont préparées à partir de farine de blé, d’eau et de sel. Les ramen, quant à elles, y aoute de l’eau alcaline (« kansui »), ce qui leur confère une texture plus ferme et une teinte légèrement jaunâtre. Après un pétrissage minutieux, la pâte repose pour développer sa texture. Elle est ensuite façonnée et découpée ou étirée. Certaines nouilles, comme les somen ou les Inaniwa udon, sont séchées avant d’être consommées, tandis que d’autres, comme les ramen industriels, peuvent être précuites à la vapeur ou frites pour prolonger leur conservation. Enfin, après un éventuel refroidissement, les nouilles sont conditionnées en portions prêtes à être cuisinées. Certaines usines de production de nouilles utilisent des machines pour la production en série, tandis que d’autres (comme la plupart des producteurs artisans sélectionnés chez Umami) utilisent des méthodes plus traditionnelles qui nécessitent de la main-d’œuvre humaine comme pour les inaniwa udon d’Ogawa.   Les différentes variétés de nouilles japonaises Les nouilles Ramen Le ramen est LE plat incontournable de la cuisine japonaise. Peu onéreux et très réconfortant, c’est un des plats les plus copieux et appréciés du Japon. On en mange très facilement au restaurant, ou à certains yatai (stands conviviaux qui proposent des spécialités culinaires locales, majoritairement de la street food). Inspiré de la cuisine chinoise, ce plat de nouilles possède de nombreuses variantes, toutes originaires de régions bien précises du Japon. En titre d’exemples, on peut citer le Hakata ramen de Fukuoka (Kyushu), le Sapporo ramen de Hokkaido, ou encore le Kitakata ramen de Fukushima.   Origines des ramen  L’histoire des ramen trouve ses origines en Chine, où les nouilles y sont consommées depuis plus de 4000 ans. Les lamian, nouilles chinoises traditionnelles originaires du nord du pays, étaient fabriquées à partir de farine de blé tendre et d’eau, puis étirées et pliées à la main pour obtenir leur texture caractéristique. Elles étaient servies dans une grande variété de bouillons et de sauces, jetant ainsi les bases du futur ramen. Les premières nouilles auraient été introduites au Japon dès le IXe siècle, via la route de la soie, mais ce n’est qu’au XIXe siècle que le ramen, sous sa forme moderne, fait véritablement son entrée au Japon. Apporté par la diaspora chinoise, il était alors servi principalement dans les restaurants chinois à travers le pays. Progressivement, les Japonais se sont approprié ce plat, le transformant au fil du temps pour en faire l’un des symboles de leur gastronomie, avec de nombreuses variantes régionales. Les nouilles Udon   Les nouilles udon sont plus épaisses que les ramen, avec une texture moelleuse. Elles sont souvent servies dans un bouillon dashi, ce qui en fait un plat emblématique de l’hiver, idéal pour se réchauffer. Parmi les udon les plus populaires, on trouve le kake udon, un plat simple, mais savoureux où les nouilles sont servies dans un bouillon chaud à base de dashi très léger et relevé d’une pointe de  shichimi. Mais les nouilles udon ne sont pas nécessairement préparées avec des bouillons chauds !  Elles peuvent aussi être dégustées froides en été ou même utilisées comme alternative aux pâtes de blé, apportant ainsi une touche japonaise originale à divers plats, par exemple les udon carbonara.    Origines des udon La date exacte de l’introduction des udon au Japon reste incertaine. Cependant, la plupart des récits s’accordent à dire que ces nouilles trouvent leur origine dans la région de Shikoku, plus précisément dans la préfecture de Kagawa. Dans les années 1980, leur popularité a explosé lorsque la ville a commencé à les promouvoir pour attirer les visiteurs. Aujourd’hui encore, Kagawa est considérée comme la capitale des udon et un incontournable du tourisme culinaire au Japon. À l’origine, les udon étaient principalement consommés par les moines bouddhistes dans les temples. Ce n’est qu’à l’ère Edo (1603-1868) que leur consommation s’est démocratisée, s’étendant progressivement à l’ensemble de la population. Comme les ramen, les udon se sont imposés comme un plat pratique et rapide à déguster, notamment dans les échoppes où l’on mange debout au comptoir. C’est ainsi que les restaurants spécialisés en udon et ramen ont fleuri à travers le pays, au point qu’il est aujourd’hui difficile de parcourir une rue au Japon sans en croiser un. Les nouilles Sōmen   Les sōmen, nouilles de blé ultra-fines (environ 1 mm d’épaisseur), se distinguent par leur élasticité et leur saveur délicate. Leur fabrication repose sur une tradition ancestrale toujours respectée aujourd’hui. Rapides à cuisiner, elles s’intègrent facilement dans de nombreux plats, que ce soit avec un bouillon léger ou une sauce maison. En été, elles sont particulièrement appréciées, servies froides avec un bouillon à base de sauce soja, le bouillon tsuyu. Il est aussi d’usage de les incorporer dans des salades composées d’œuf, de carotte, de concombre et de ciboule, assaisonnés avec de la sauce soja, du vinaigre de riz, du sucre et de l’huile de sésame.     Origines des sōmen L’origine des sōmen reste incertaine, mais deux théories principales sont souvent évoquées. La première suggère que les sōmen ont été transmises par les habitants de l’île de Shōdoshima, près de Shikoku, après la révolte de Shimabara en 1637, menée par les chrétiens des environs. Après la répression de la révolte, certains des immigrés de Shōdoshima, eux-mêmes croyants et persécutés, se seraient installés dans d’autres régions et auraient partagé leur savoir-faire pour fabriquer les sōmen, une tradition liée à leur vie religieuse. La deuxième hypothèse indique que les sōmen proviennent de Chine. Au XVIIe siècle, les moines chinois à Nagasaki, dans des temples bouddhiques, fabriquaient des sakumen (nouilles fines), qui auraient ensuite été transmises aux Japonais. Aujourd’hui, dans la région du Fujian en Chine, les nouilles sont toujours produites avec des techniques et outils similaires à ceux utilisés pour les sōmen. Par ailleurs, Nagasaki a joué un rôle crucial dans l’introduction du blé au Japon, rapporté de Chine par les ambassadeurs nippons durant l’époque Kamakura.   Les nouilles Soba Comme mentionné précédemment, les nouilles soba sont élaborées à partir de farine de sarrasin et de farine de blé, ce qui leur confère une texture ferme et une saveur délicate de noisette. Cette combinaison se marie parfaitement avec des sauces soja ou des bouillons riches en umami. Bien que les soba soient particulièrement populaires dans l’est du Japon, elles font partie du quotidien de nombreux Japonais à travers tout le pays. Parmi les plats les plus emblématiques, on retrouve le zaru soba : un plat simple, mais savoureux, où les nouilles froides sont servies sur une natte de bambou.  L’assaisonnement se fait en trempant les nouilles dans un bouillon mentsuyu, mélange de dashi, sauce soja, mirin, un peu de sucre et en ajoutant en topping de la ciboule hachée ainsi que du wasabi. Très largement servi en été, ce plat séduit pour son côté rafraîchissant et équilibré. Pour terminer le repas, vous pouvez ajouter un peu d’eau de cuisson des soba au bouillon puis le boire comme une soupe. Les nouilles soba sont également synonymes de longévité et se consomment donc à certaines dates bien particulières. C’est le cas au Nouvel An, comme expliqué dans notre article Symbole du Nouvel An : les soba, nouilles de sarrasin. Enfin, les soba peuvent aussi être dégustées en salade, avec des légumes et du tofu, pour une version végétarienne pleine de fraîcheur. Les nouilles chez Umami Paris Ramen   Produites par notre producteur Esaki Seimen dans la ville de Chikugo, dans la préfecture de Fukuoka, ces nouilles ramen sèches sont un incontournable pour les amateurs de ramen instantané. Le paquet, pensé exclusivement pour la France, ne contient pas de soupe : il vous permet donc de préparer ces nouilles selon vos préférences.   Soupe de nouilles, nouilles sautées ou salade de nouilles, laissez libre cours à votre créativité et vos envies ! Pourquoi ne pas essayer une sauce à base de miso et de sésame, une sauce tomate épicée pour un mélange de saveurs ou encore notre recette d’Hiyashi Chûka ramen ? Ce plat froid, idéal pour les journées chaudes, se compose de nouilles refroidies accompagnées de légumes frais, de viande et d’une délicieuse sauce.   Udon   Ces udon sont une alternative sans gluten puisqu’elles sont uniquement composées de farine de riz et d’amidon de pomme de terre. Pour fabriquer ces udon, l’entreprise Toa Foods utilise du riz cultivé localement ainsi que de l’amidon de pomme de terre de première qualité. Ces nouilles épaisses ont une texture à la fois fermes et moelleuses.          Les Inaniwa udon sont une variété d’udon artisanale et haut de gamme, reconnue pour leur texture soyeuse, légèrement élastique, leur aspect aplati et leur blancheur. Originaires du village d’Inaniwa, dans la région d’Akita, elles auraient été créées en 1665 et étaient autrefois réservées aux seigneurs féodaux de l’époque Edo. Leur fabrication entièrement réalisée à la main sur une durée de 4 jours par notre producteur Ogawa repose sur un savoir-faire ancestral transmis et perfectionné de génération en génération.    Ces nouilles de blé Goto Tenobe sont beaucoup plus fines que les nouilles classiques, séchées et recouvertes d’huile de camélia, une spécialité de Goto, un archipel situé à l’ouest du Kyushu. Ces nouilles sont plus fines que les udon classiques. À la farine de blé, à l’eau de source et au sel de mer de Goto, s’ajoute l’huile de camélia, une spécialité de la région. Cette huile faible en gras, au goût plutôt neutre ou tendant vers la noisette, est appliquée sur les nouilles déjà formées principalement afin d’augmenter leur durée de vie.     Les udon kishimen sont une autre variété de nouilles plates et plus larges que les udon traditionnels. Produits par Toa Foods, ils sont fabriqués suivant un procédé traditionnel de la préfecture de Hyogo dans la région du Kansai. Les kishimen se distinguent aussi par leur texture, d’une incroyable fermeté. Plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à cette variété de nouilles sèches “tirées” à la main et très prisée des Japonais. Les ingrédients sont sélectionnés avec soin, conférant à ces nouilles kishimen un goût unique, subtilement sucré. Ces udon sont idéales en bouillon, en soupe ou encore sautées avec des langoustines, du gingembre et de la sauce soja.   Sōmen Habituellement, les sōmen sont des nouilles de blé. Cependant, Toa Foods a imaginé une nouvelle recette à base de farine de riz. Cette farine est cultivée localement et sans aucun additif. Ces nouilles de riz sans gluten gardent un goût, une texture et une couleur similaires aux somen traditionnels.      Ces sōmen de Shimabara Tenobe sont des nouilles de blé très fines et cela en fait un plat particulièrement apprécié durant l’été au Japon.  En effet, elles sont appréciées pour leur texture légère et leurs propriétés rassasiantes. On les déguste le plus souvent froides avec un bouillon de sauce soja ou une soupe fraîche.   Avec ces sômen nouilles de blé Handa, Shirataki Seimen perpétue une voie artisanale qui produit des nouilles parmi les plus uniques. Shirataki Seimen se situe à Awa Handa, dans la préfecture de Tokushima (au sud-est du Japon), dans une vallée au climat particulier. Les nouilles y sont confectionnées à la main. La farine de blé et le sel de Naruto forment la base de la composition de la pâte. À cela s’ajoutent les eaux souterraines de la rivière Yoshino au pied du mont Tsurugi, montagne sacrée et lieu de pèlerinage de l’île de Shikoku.   Soba 400 – Soba premium – nouilles de sarrasin (3 x 150g) 401 – Chasoba premium – nouilles de sarrasin au matcha (3 x 160g)   Les Soba Premium d’Ogawa Seimen offrent une texture ferme et une saveur délicate de sarrasin, idéales chaudes en bouillon ou froides avec une sauce tsuyu. Les Chasoba Premium, variante des soba enrichies en thé vert matcha, apportent une touche végétale subtile et une belle teinte verte, parfaites pour une dégustation fraîche et raffinée.   Idées recettes Ramen Udon Sōmen Soba Conclusion Les nouilles sont une véritable institution au Japon. Chaudes ou froides,  elles ont séduit les palais de monde entier.  Un combo parfait avec seulement 3 ingrédients de base et pourtant autant de possibilités! N’hésitez pas à consulter nos autres articles de blog ainsi que notre page recette et notre sélection de nouilles japonaises pour les réaliser !  [...]
27 février 2025À mi-chemin entre le bar et le restaurant, les izakaya sont une véritable institution au Japon. Ces établissements conviviaux, où l’on partage des petits plats et boissons dans une ambiance chaleureuse, existent depuis des siècles et restent incontournables dans la vie sociale japonaise. Mais d’où viennent-ils ? Comment ont-ils évolué au fil du temps ? Et surtout, quels sont les plats emblématiques que l’on y déguste avec un verre de saké ou de bière bien fraîche ? On vous dit tout ! Introduction Aller dans un izakaya, c’est bien plus que manger et boire : c’est un véritable rituel social, notamment pour les nomikai, ces soirées arrosées entre collègues ou amis qui occupent une place essentielle au Japon. Ils offrent un cadre chaleureux où l’on peut déguster boissons et plats variés à des prix généralement abordables, bien que certains établissements plus haut de gamme et traditionnels existent. Répandus dans tout le pays (on en compte environ 20 000 !), ils se trouvent souvent à proximité des gares et stations de métro. Si la bière, le saké et le shochu sont les alcools les plus consommés, des options sans alcool sont également proposées, accompagnées d’une large sélection de plats japonais traditionnels. On retrouve également les formules à volonté : le nomihodai pour les boissons, et le tabehodai pour la nourriture, options largement choisies car très économiques ! Les mets sont servis en petites portions et sont souvent partagés entre convives.   Du sakaya à l’izakaya Le terme “izakaya” signifie littéralement “endroit où l’on peut s’asseoir pour boire de l’alcool ». Bien que l’origine des izakaya remonte possiblement au VIIIᵉ siècle, ils se sont en réalité largement développés à l’époque Edo (1603–1868), une période marquée par l’essor des villes et du commerce. À l’origine, ces établissements étaient de simples boutiques de saké appelées “sakaya” où il n’était pas de coutume de consommer sur place. Cependant, au fil du temps, les propriétaires ont commencé à proposer aux clients de boire leur saké directement sur place. Progressivement, face à la concurrence, certains sakaya ont commencé à offrir des accompagnements appelés “sakana” aux clients, donnant ainsi naissance aux premiers izakaya. Ce modèle a petit à petit évolué, et dès les XVIIIème siècle, au cœur de l’âge d’or du quartier des plaisirs de Yoshiwara à Edo, certains izakaya proposaient déjà des plats élaborés tels que des sushi, des gyoza, des yakitori et karaage. Grâce à la présence des courtisanes, ces établissements attiraient une clientèle fortunée. Aujourd’hui, même si ces pratiques ont disparu, ces lieux ont su préserver leur atmosphère traditionnelle. On y retrouve souvent un noren (rideau fendu en tissu suspendu à l’entrée), des tabourets disposés autour du comptoir et des menus calligraphiés sur des planches de bois. Ils ont également su se transformer en de véritables restaurants populaires, aussi bien pour les travailleurs en quête d’un repas abordable et souhaitant se détendre après une longue journée de travail, que pour un moment entre amis. Aujourd’hui, les izakaya se déclinent en plusieurs styles : Izakaya traditionnels Les izakaya traditionnels sont reconnaissables à leurs lanternes en papier rouge, accrochées sur la devanture. Ces izakaya sont souvent petits et disposent généralement de places au comptoir, de tables classiques et d’un espace tatami, ce qui les rend généralement plus conviviaux. La plupart d’entre eux sont des établissements indépendants tenus par un propriétaire unique.   Les chaînes d’izakaya À partir des années 1970, des chaînes d’izakaya voient le jour : une alternative certes peu authentique, mais très abordable et pratique. Les izakaya évoluent vers des salles de grande capacité et l’accueil de groupes et selon la clientèle ciblée, la décoration et l’ambiance générale varie. Offrant des menus standardisés, des prix attractifs et une décoration uniforme, ces enseignes ont séduit un large public, notamment les familles, les femmes et les jeunes. Parmi les plus connues, on retrouve des enseignes comme Kin no Kura, Watami, Tsubohachi ou encore Torikizoku, enseigne spécialisée dans les yakitori.   Que mange-t-on dans un izakaya ? Les izakaya offrent une grande variété de plats. Leur menu peut être spécialisé selon leur expertise (viande, poisson) ou refléter les spécialités régionales. Le concept traditionnel inclut des classiques comme les salades, sashimi, le karaage, les gyoza, les korokke, le hiyayakko ou encore les edamame, particulièrement appréciés en accompagnement des boissons alcoolisées. En plus des recettes japonaises traditionnelles, vous pouvez commander divers plats occidentaux, comme des frites.   Une salade crémeuse à base de pomme de terres cuites, souvent mélangée avec du jambon, des oeufs durs, des légumes croquants (concombres, carottes, oignons…) et de la mayonnaise japonaise.       Des raviolis japonais d’inspiration chinoise, farcis de viande (généralement de porc) ou de légumes et frits sur une face. D’une texture à la fois croustillante et moelleuse, ils se dégustent avec de la sauce soja et du ra-yu.        Des croquettes japonaises panées et frites, généralement à base de purée de pommes de terre ou de viande hachée, assaisonnées et enrobées de chapelure croustillante.         Du tofu frais accompagné de condiments comme de la cébette, du daikon râpé et de la sauce soja.         Des fèves de soja jeune, bouillies et légèrement salées.       Les fameuses tranches de poisson frais, mangées crues.         Du poulet mariné et frit jusqu’à devenir doré et croustillant.           Des brochettes de poulet grillées, avec des morceaux variés !       Omelette sucrée-salée, cuite en couches superposées et roulées, assaisonnée avec un mélange de sauce soja, sucre, mirin et parfois dashi. Souvent servie dans les bento ou en accompagnement de sushi.     Nos recettes spéciales izakaya à la maison Découvrez nos recettes spéciales izakaya, inspirées des classiques japonais et faciles à reproduire chez vous. Au menu : tataki de saumon au ponzu, salade de poulpe et concombre au kimchi, salade de pomme de terre à l’Iburigakko et karaage mariné au miso et tamari. Des saveurs authentiques et variées, parfaites pour partager un moment convivial comme au Japon ! Karaage à la sauce Miso tamari Salade de pomme de terre à l’Iburigakko Salade de poulpe au kimchi Tataki de saumon au Ponzu     Pour plus d’inspiration, consultez notre page recettes ! Conclusion Les izakaya représentent une part essentielle de la culture japonaise, en tant que lieux de rassemblement où se mêlent convivialité et plats typiques à partager. N’hésitez pas à explorer ces lieux authentiques pendant un voyage au Japon, ou à recréer cette ambiance chez vous en testant nos recettes ! Visitez notre site umamiparis.com  pour découvrir la gastronomie et la culture japonaise ! [...]
24 février 2025“Nous vous invitons à goûter nos umeboshi, résultat de la fierté et du savoir-faire d’une entreprise de longue date se consacrant exclusivement aux umeboshi depuis 70 ans.” Situé dans la région de Minabe, au centre de la préfecture de Wakayama, Maruyama Foods est une référence dans la fabrication des umeboshi. Depuis sa fondation en 1956 jusqu’à aujourd’hui, notre producteur s’efforce de perpétuer l’excellence de ses umeboshi en restant fidèle aux méthodes traditionnelles pour créer les meilleures umeboshi. Introduction Les umeboshi (terme provenant de « ume » signifiant prune et « boshi » séché) sont des prunes séchées salées japonaises, qui font partie de la famille des Tsukemono (aliments fermentés). Elles sont fabriquées à partir du fruit de l’ume provenant de l’abricotier japonais, cultivé tout juste mûr puis saumuré dans du sel pendant une vingtaine de jours.  À l’origine, l’umeboshi était fabriquée et consommée en Chine avant d’être adoptée par le Japon à partir de l’époque Heian (794-1185). Depuis des siècles, les Japonais l’intègrent à leur alimentation, notamment en la plaçant sur du riz dans les bento, pour ses propriétés conservatrices. Son acidité naturelle limite en effet le développement des bactéries et prolonge la fraîcheur des aliments, une astuce précieuse dans un climat chaud et humide. Mais l’umeboshi ne se limite pas à son rôle de conservateur : c’est un véritable super-aliment. Détoxifiante, digestive et alcalinisante, elle purifie l’organisme, facilite la digestion et rééquilibre le pH du corps. Riche en minéraux et en acides organiques, elle est également un excellent stimulant naturel, apprécié aussi bien pour ses bienfaits que pour son goût intense et unique. La préfecture de Wakayama est connue dans tout le Japon pour la quantité et la qualité de ses prunes et umeboshi. La ville de Minabe en particulier, cultive plus de prunes et produit plus d’umeboshi que n’importe quelle autre ville du Japon. C’est d’ailleurs sur ces terres qu’on retrouve notre producteur Maruyama Foods ! L’histoire de Maruyama Foods   Créé par M. Maruyama Umekichi, Maruyama Foods a vu le jour en 1956 dans la ville de Minabe (préfecture de Wakayama), sous le premier nom de Maruyama Seiji Shoten. Son fondateur avait l’ambition de promouvoir la consommation des umeboshi de Wakayama dans tout le pays. Forte de son savoir-faire artisanal et de son attachement aux produits locaux, l’entreprise a progressivement évolué jusqu’à devenir une référence dans la production et la commercialisation de la prune Nankobai, réputée comme une des meilleures variétés de prunes.  En 1988, la société adopte finalement le nom de Maruyama Foods, marquant ainsi son passage à une structure plus moderne. Aujourd’hui, elle perpétue son engagement envers la qualité en combinant méthodes traditionnelles et technologies innovantes pour proposer des produits d’exception. Leur slogan “De grands sourires et une montagne de saveurs” (笑顔まんマル、美味しさヤマもり), reflète parfaitement leur ambition : offrir des umeboshi authentiques qui ravissent les papilles et apportent de la joie à leurs consommateurs.    Les techniques de fabrication   L’une des caractéristiques les plus importantes de la production d’umeboshi de chez Maruyama Foods est qu’elle possède sa propre plantation ! La gestion d’une exploitation agricole et la production d’umeboshi sont deux choses complètement différentes. En effet, seuls quelques fabricants comme Maruyama Foods sont capables de combiner ces deux activités. Le fait d’avoir leur propre plantation leur donne l’avantage de pouvoir contrôler quotidiennement la croissance des prunes, l’état du sol et les changements météorologiques. Tout ceci aide considérablement à la fabrication de l’umeboshi. De plus, pour Maruyama Foods, la gestion de l’hygiène est une priorité. L’usine est alors conçue selon un dispositif à sens unique, allant de la livraison des matières premières au décapage, au séchage, au pesage, à l’emballage jusqu’à l’expédition.   La fabrication   La production d’umeboshi commence par la récolte des prunes de la variété Nankobai (réputée comme une des meilleures variétés de prunes) entre le mois de mai et le mois de juin sur la plantation de Maruyama Foods.     Ensuite, l’usine réceptionne les prunes récoltées et les stocke dans un entrepôt. Les prunes sont ensuite rigoureusement triées par taille puis lavées à l’eau courante et classées en fonction de leurs défauts et de leurs tâches pour garantir la meilleure qualité.     Pour le saumurage, chaque cuve a une capacité de 2000 litres de saumure. Une fois le mélange prêt, Maruyama Food y ajoute les prunes et ces dernières restent en saumure pendant une période de 20 jours.         Après ces 20 jours, les prunes devenues salées partent en salle de séchage, une salle entièrement vitrée qui permet aux prunes de sécher au soleil en toutes circonstances, protégées du vent et de la pluie.         Pour finir, il y a le contrôle et la pesée qui se fait manuellement pour éviter tout dommage, mais également pour retirer les défauts quelconques. Une fois toutes ces étapes terminées, les umeboshi sont scellées puis étiquetées afin d’être expédiées.     C’est grâce à ce savoir-faire et ce processus de fabrication minutieux que Maruyama Foods peut offrir des umeboshi aussi délicieuses. Umami vous propose de découvrir les Umeboshi entières, mais également les autres produits de Maruyama Foods comme la Pâte d’Umeboshi ou encore les Cristaux d’Umeboshi au Shiso, parfaits pour agrémenter vos plats ! Les produits Maruyama Foods chez Umami Paris   Les umeboshi sont habituellement mangées avec du riz, dans les onigiris et dans les sauces pour les crudités ou pour les poissons. Cependant, une infusion dans de la sauce soja et même du thé vert est à la fois savoureux et surprenant. Elles se dégustent également entières, en étant un peu différentes des umeboshi classiques, légèrement sucrées et très faciles à manger.       La pâte d’umeboshi est un assaisonnement extrêmement polyvalent. Utilisez-la pour ajouter un goût acidulé agréable à vos vinaigrettes, tartinades, marinades, soupes, légumes cuits et autres sauces. On peut également le faire sauter avec des nouilles, du tofu et des légumes.         Saupoudrés sur du riz, des crudités ou sur un poisson cru, les cristaux d’umeboshi au shiso apporteront à vos plats du croquant et une belle acidité.           Nos recettes avec les produits Maruyama Foods   Onigiri au thon et umeboshi Un équilibre parfait entre l’acidité et le sucré de l’umeboshi avec la légèreté du thon : idéal pour une pause gourmande !           Salade minute à l’umeboshi et avocat Une salade rapide et gourmande, où l’umeboshi réveille la douceur de l’avocat. Parfaite pour les beaux jours !         Chocolats à l’umeboshi  Une gourmandise entre acidité et douceur qui ravit les papilles !         Pour plus d’inspiration, consultez notre page recettes ! Conclusion Grâce à son savoir-faire artisanal et à son engagement envers la qualité, Maruyama Foods perpétue avec passion la tradition des umeboshi de Wakayama. De la culture des prunes à leur transformation minutieuse, chaque étape reflète l’exigence et l’expertise de cette entreprise. Nos producteurs sont au cœur de notre activité, et nous prenons toujours un grand plaisir à vous les présenter. Pour plus d’informations, consultez notre page Producteurs, et suivez les dernières actualités sur nos réseaux sociaux ! [...]
29 janvier 2025En ce début d’année, nous sommes ravis de vous présenter plusieurs nouveaux producteurs et nouveautés d’épicerie. La majorité des produits proviennent de la région de Hokuriku, qui rassemble les préfectures de Toyama, Ishikawa et Fukui. Certains produits sont éphémères, donc n’attendez pas pour les tester ! Découvrez nos dernières trouvailles !  Les thés de Daisan Chaho, producteur de Fukui Fondé en 1929 dans la ville de Fukui, au coeur du préfecture du même nom, Daisan Chaho (大三茶舗) est un producteur qui valorise depuis toujours les produits locaux des régions de Fukui et Ishikawa, comme le soja, l’orge ou le sarrasin, pour créer des thés aux multiples bienfaits. Découvrez ses thés Genmaicha et Bancha, le deuxième thé vert le plus consommé au Japon après le thé Sencha. Tous nos nouveaux thés sont disponibles sous forme de sachets et peuvent aussi bien se consommer chaud que froid ! Thé Genmaicha “Ichihomaré” aux grains de soja torréfiés Ce thé Genmaicha a été développé à partir de riz grillé “Ichihomaré”, une nouvelle variété de riz premium développée en 2017 avec comme objectif de surpasser le riz Koshihikari en termes de goût et de résistance aux fortes chaleurs. À ce riz, s’ajoutent du soja et de l’orge issus de la préfecture de Fukui, soigneusement torréfiés.  Ce thé possède des arômes chaleureux et grillés, évoquant des notes de noisettes et de céréales, qui s’accordent avec la fraîcheur végétale et subtilement sucrée du thé vert.      Thé vert Bancha & Hojicha aux grains de soja torréfiés Ce thé vert Bancha est mélangé à du Hojicha (thé vert torréfié), et à des grains de soja issus de Fukui, soigneusement torréfiés. Plus léger et doux, le thé Bancha est apprécié pour sa simplicité au quotidien et ses bienfaits digestifs. Il est issu du même théier que le Sencha, mais récolté plus tardivement et à partir des feuilles situées sur les parties inférieures de l’arbre. Sa saveur douce et légèrement grillée propose un bel équilibre entre les notes fraîches et végétales du Bancha et les saveurs de noisettes du Hojicha aux grains de soja torréfiés.     Thé vert Bancha aux grains de soja torréfiés Ce thé vert Bancha associe de l’Aki Bancha, issu de la dernière récolte d’automne, à du soja torréfié, cultivé dans la préfecture de Fukui. Les notes légères et végétales de l’Aki Bancha se mêlent parfaitement avec les saveurs grillées et noisettées des grains de soja torréfiés.          Coulis de prune ume « Ohisama no Ko »  Ce coulis de prunes « Ohisama no Ko » est élaboré à partir de prunes ume « Fukudayu », une variété exclusive de l’abricotier japonais. Réputées pour leur forme ronde et leur couleur orange écarlate, ces prunes sont cultivées dans la région des lacs Mikata Goko, dans la baie de Wakasa. Mûries au rythme de la nature sur l’arbre, elles sont récoltées lorsqu’elles tombent naturellement, contrairement aux prunes traditionnelles qui sont cueillies prématurément. Le nom « Ohisama no Ko », qui signifie « l’enfant du soleil« , capture parfaitement leur couleur radieuse et leur goût doux et fruité, rappelant la pêche et l’abricot. Froid, ce coulis se déguste avec du yaourt, sur du pain ou dans un cheesecake, et se mélange à merveille avec de l’eau pétillante. Chaud, il se transforme en thé avec de l’eau chaude, ou s’intégre dans une sauce, idéale pour un poulet teriyaki ou du magret de canard.   Ce coulis est l’oeuvre de Urban Kitchen, notre nouveau producteur en activité depuis 2020 dans la ville de Wakasa (Fukui). Il se consacre à la réduction du gaspillage agricole en transformant les fruits et légumes destinés à être jetés, en produits de qualité. Avec ce coulis, Urbain Kitchen valorise les prunes trop mûres en créant un produit innovant et savoureux. Faites-vous plaisir tout en soutenant une agriculture responsable ! Algues kombu finement râpées « Jôkuro tororo » Le Jôkuro Tororo est une algue kombu d’exception issue des eaux froides de Rausu, à l’extrême nord-est de Hokkaido.  Pendant sa période de croissance qui dure deux ans, le kombu sauvage de Rausu évolue considérablement. Après sa récolte, il est séché et vieilli sur les plages locales avant d’être vendu aux enchères. Aimono Kombu sélectionne alors la variété Jôkuro Tororo, qui poursuit son processus de vieillissement à proximité de la mer dans la préfecture de Toyama.  Ces Algues kombu finement râpées “Jôkuro tororo” offrent une texture légère et aérienne. Ses saveurs acidulées et iodées sont parfaites pour accompagner les onigiri, du beurre,  un carpaccio ou un tartare. Également idéal pour préparer un dashi, des ramen ou du tonjiru (soupe miso japonaise traditionnelle préparée avec du porc et des légumes), ce kombu apportera une profondeur incomparable à vos plats, alliant caractère et richesse gustative ! Le producteur, Aimono Kombu (四十物昆布), a été fondé en 1949 à Kurobe dans la préfecture de Toyama. Engagée dans une pêche durable, Aimono Kombu sélectionne rigoureusement ses matières premières issues de régions réputées comme Rausu et Rishiri à Hokkaido, pour offrir des produits raffinés et promouvoir les bienfaits du kombu.   Umesky, ou la rencontre entre le Umeshu et le Whisky L’Umesky est une liqueur de prune japonaise “ume” alliée au Whisky, le tout imaginé par l’innovante et prestigieuse brasserie japonaise centenaire Wakatsuru Shuzo. Cet Umesky est fabriqué chaque année en juillet en infusant lentement pendant toute une année des prunes vertes dans le whisky distillé de Wakatsuru. Au nez, il révèle des arômes de tourbe, d’abricot, de mandarine et une touche umami. Les saveurs de whisky se révèlent à la fin, avec une fumée persistante et une complexité qui rappelle celle du thé noir. Son acidité équilibrée en fait une boisson rafraîchissante parfaite pour l’été avec du fromage fumé. Il peut se boire de différentes façons : sec, « on the rocks », avec des tranches de citron et de l’eau chaude, en “highball” ou en cocktail (par exemple, avec du jus d’orange et du Ginger ale).  Le producteur, Wakatsuru Shuzo, est une distillerie fondée en 1862, située dans la ville de Tonami (préfecture de Toyama), connue pour ses eaux pures et sa végétation luxuriante. Depuis plus de 170 ans, elle perpétue la tradition du brassage et de la distillation, tout en s’adaptant aux évolutions de son époque. Elle aspire à contribuer au rayonnement du whisky japonais à l’échelle mondiale, en créant un whisky “qui n’existe nulle part ailleurs”.    Pâte de miso au sésame noir, spécialité de Toyama Notre pâte de miso au sésame noir (ou « goma miso ») est entièrement fabriquée à partir de produits cultivés localement à Toyama : du sésame noir, du soja Enrei et du riz Koshihikari.  Elle reflète la richesse de la cuisine traditionnelle de cette préfecture reconnue pour son héritage culinaire.  Son goût subtil se distingue par la douceur naturelle du miso associé au parfum légèrement grillé et terreux du sésame noir. Traditionnellement utilisée pour assaisonner les légumes (feuilles ou racines) ou pour accompagner le riz, son potentiel dans la cuisine est pourtant infini : ajoutée aux sauces, marinades pour vos plats de viande, de poisson ou de légumes, ou même aux soupes pour un goût plus prononcé. Vous l’apprécierez autant pour son goût savoureux riche en umami que pour ses bienfaits (propriétés antioxydantes et richesse en minéraux) ! Cette pâte est proposée par notre producteur Tonami Shoyu, une entreprise productrice de condiments et plus particulièrement de sauce soja qui a débuté ses activités en 1935 dans la ville de Shogawa. Elle utilise des ingrédients produits localement, comme le soja ou sur le territoire japonais, comme le blé.   Bientôt : nouvelle algue, le Mozuku d’Okinawa !  Le Mozuku est une algue brune comestible originaire d’Okinawa qui en produit 90%, représentant ainsi une véritable économie locale. Elle se présente sous forme de filaments poussant directement sur la roche. Ce qui la différencie de celle des autres régions minoritaires, c’est sa texture plus épaisse et plus croquante. Le Mozuku est non seulement apprécié pour sa saveur mais également pour son concentré de bienfaits : propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, richesse en fibres et vitamine K, mais surtout en fucoïdane, efficace dans le traitement contre le cancer.  Le Mozuku possède un goût légèrement iodé, ce qui permet de relever un plat de manière subtile. Parfait pour parfumer une salade et y apporter de la texture en bouche, ce mozoku sublime un vinaigre sanbaizu ou ponzu. Notre mozuku est produit par la société Nihon Biotech fondée en 1985 et spécialisée dans la culture de l’algue umi budo et la création de produits dérivés. Elle allie également recherche et innovation tout en s’engageant dans la vie locale d’Itoman.      N’hésitez pas à découvrir ces nouveaux produits sur notre site.  Chaque produit a été sélectionné avec soin pour vous offrir le meilleur de la culture et de la gastronomie japonaise. Bon shopping et bonne dégustation ! [...]
29 janvier 2025Contrairement aux pâtisseries occidentales, qui privilégient la richesse du sucre, les desserts japonais (appelés wagashi) jouent avec la légèreté, les arômes naturels et les ingrédients typiques comme les haricots rouges azuki, le matcha ou le riz gluant. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreux autres desserts tout aussi savoureux dont certains ont même été influencés par des recettes occidentales ? Découvrez ces incontournables de la gastronomie japonaise, qui révèlent une grande diversité de textures et de saveurs.  Les Desserts Wagashi : Le traditionnel Japonais Dango  Le dango est un dessert traditionnel japonais composé de riz gluant, de sucre et d’eau. Il est façonné en petites boules puis cuit et refroidi avant d’être enfilé sur une brochette en bois. Il peut être accompagné de sauce. Les couleurs de ces boules sont généralement blanches, jaunes, roses ou vertes, en fonction des ingrédients qui y sont ajoutés.   Son origine remonte à Kyoto, près du sanctuaire de Shimogamo, où il a été appelé « Mitarashi dango » en raison de sa ressemblance avec les bulles de la rivière Mitarashi. Traditionnellement, chaque boule représentait une partie du corps humain, symbolisant la tête, les bras et les jambes. Il existe plusieurs types de dango : le mitarashi dango, des boules blanches enrobées d’un sirop sucré-salé à base de sauce soja. L’anko dango, recouvert de pâte de haricots azuki sucrée ; le tsukimi dango, préparé pour le festival de la lune avec des boules blanches ; le bocchan dango, trois boules de couleurs et saveurs différentes ; le hanami dango pour célébrer les fleurs de cerisier ; et pour finir, le dango salé, qui peut être enrobé d’algue nori.   Daifuku Le Daifuku est un dessert japonais traditionnel fait de riz gluant (mochi) rempli de différentes garnitures, le plus souvent sucrées. La pâte de riz, tendre et élastique, enveloppe un cœur de pâte de haricots rouges sucrés (anko).  Le mot « Daifuku » signifie « grande fortune » en japonais, ce qui témoigne de son importance culturelle et de sa popularité lors des festivités et des célébrations au Japon. Le Daifuku aurait vu le jour durant la période Edo (1603-1868). Durant cette période, le riz gluant était utilisé pour de nombreux desserts japonais, a été façonné en petites boules et fourré de pâte sucrée. Au fil du temps, la recette s’est diversifiée, et aujourd’hui, le Daifuku se décline en différentes saveurs et variations, avec des fruits ou du chocolat, et parfois même en version glacée, appelée « mochi glacé », très prisée à l’international.   Mochi  Le mochi est un dessert japonais traditionnel à base de riz gluant, qui est cuit, écrasé et pétri jusqu’à obtenir une pâte élastique et collante.  Le mochi a une longue histoire au Japon et est profondément ancré dans la culture japonaise. Associé à diverses croyances spirituelles au Japon, dans le passé, il était considéré comme un symbole de prospérité et de chance, car il est fait à partir de riz, un aliment fondamental dans l’agriculture japonaise.  Le mochi-tsuki (la fabrication du mochi), est un rituel important au moment du Nouvel An. Le mochi est fabriqué traditionnellement en écrasant le riz cuit à l’aide d’un pilon en bois dans un grand mortier. Ce processus est non seulement un moyen de préparer le mochi, mais aussi une activité communautaire et familiale. Lors du Nouvel An japonais , il est souvent servi dans une soupe appelée ozoni, où il est cuit dans un bouillon de légumes et de viande.     Anmitsu  L’Anmitsu est un dessert japonais à base de gelée de kanten, découpé en cubes pour une texture ferme et rafraîchissante. Il est garni de fruits frais (cerises, mandarines), de shiratama et de pâte de haricot rouge (anko). Cela crée un contraste de saveurs et de textures. Ce dessert est souvent accompagné d’une boule de crème glacée au matcha pour l’amertume, le tout arrosé de sirop de sucre noir (kuro-mitsu), qui ajoute une douceur caramélisée et lie tous les ingrédients. Un dessert léger et savoureux, parfait pour l’été. Originaire de Tokyo, il remonte à l’ère Meiji (1868-1912). À l’origine, il était servi dans les salons de thé japonais sous une forme plus simple, avec principalement de la gelée de kanten et un peu de sucre. Au fil du temps, des ingrédients supplémentaires ont été ajoutés, transformant l’Anmitsu en un dessert beaucoup plus riche et varié. Dans le Japon traditionnel, il était également considéré comme un moyen de se rafraîchir après avoir consommé des repas copieux, notamment ceux à base de poissons et de riz.  Zenzai Le Zenzai est un dessert japonais traditionnel composé de pâte de haricot rouge (anko) accompagnée de mochi ou parfois de petites boulettes de riz. Il peut être servi chaud ou froid, mais est souvent dégusté pendant les mois d’hiver, car sa version chaude offre une sensation réconfortante. Le Zenzai est un dessert particulièrement apprécié lors de fêtes, de réunions familiales ou comme snack. Son origine remonte à l’époque de l’ère Heian (794-1185), où les haricots azuki étaient utilisés dans diverses recettes, notamment pour la fabrication de pâte sucrée. Cependant, le Zenzai tel qu’on le connaît aujourd’hui, s’est consolidé comme un dessert traditionnel dans les périodes plus récentes. Le Zenzai peut aussi être servi sous forme de « Oshiruko » dans certaines régions du Japon. Il est souvent dégusté dans les cafés japonais traditionnels, les temples ou lors de fêtes, notamment pendant le Nouvel An et d’autres occasions spéciales. Les Desserts Yōshoku : Une inspiration occidentale Purin (Flan Japonais) Le purin est un des classiques à la carte des cafés au Japon, mais s’est popularisé grâce à sa commercialisation dans les konbini (supérette japonaise). Sa simplicité de préparation, son nombre réduit d’ingrédients et sa texture soyeuse en font un dessert particulièrement apprécié des palais japonais. Il existe 4 types de purin japonais, et ceux-ci sont classés en fonction du procédé utilisé pour le fabriquer et de la façon dont il est servi : le Mushi Purin, cuit à la vapeur, ce qui lui donne une texture plus ferme et légèrement spongieuse. Le Yaki Purin, cuit au four, qui présente une texture plus crémeuse et un léger goût caramélisé sur le dessus. Le Katame Purin, se distingue par sa préparation inversée : une fois cuit, il est retourné pour que le caramel coule sur le dessus du pudding, créant ainsi une délicieuse couche sucrée. Enfin, le Nameraka Purin, souvent servi directement dans un petit pot, se caractérise par sa consistance très lisse et veloutée, idéale pour les amateurs de desserts crémeux. En ce qui concerne les saveurs, le pudding au lait japonais peut être enrichi de différentes couches pour apporter une touche unique. Certaines variantes incluent des couches de fruits frais, de purée de haricots rouges, ou même des infusions de thé matcha ou de café pour un goût plus complexe.    Le Castella  Le Castella cake est une version revisitée du “sponge cake” (gâteau d’origine anglaise au goût vanillé, dont la texture ultra-moelleuse rappelle celle de la génoise). Il est composé d’œuf, de sucre, de farine et de miel.  À l’origine, ce gâteau était préparé au Portugal et fut introduit au Japon par des missionnaires portugais au 16ᵉ siècle. En effet, c’était une confiserie très appréciée des nobles du pays et ils l’auraient présentée sous le nom de « Pão de Castela » qui signifie « pain de Castille ». Il fut ensuite popularisé à Nagasaki et est devenu une spécialité locale. Malgré ses origines étrangères, il est considéré comme une sorte de wagashi. Pour répondre aux goûts des Japonais, du sirop de mizuame (« édulcorant » naturel à base de fécule) a été ajouté à la génoise pour la rendre plus humide, et du zarame (sucre roux) a été ajouté au fond pour lui donner une texture plus consistante. Le Castella japonais se déguste traditionnellement en tranches épaisses.    Soufflé Cheesecake Le cheesecake japonais est un dessert qui a émergé au Japon dans les années 1960. Contrairement au cheesecake classique, souvent dense et crémeux, le cheesecake japonais se distingue par sa légèreté et sa douceur. Le cheesecake japonais est directement inspiré du cheesecake allemand “käsekuchen”. Cependant, sa recette a été modifiée pour s’adapter aux goûts japonais. Son origine  remonte aux années 60 lors d’un voyage en Allemagne où le chef pâtissier japonais Tomotaro Kuzuno découvre par hasard le cheesecake local. Une fois rentré au Japon, il crée le cheesecake japonais que l’on connaît aujourd’hui.  Ce dernier est un bel exemple de la façon dont la cuisine japonaise a su réinterpréter et adapter une tradition occidentale pour en faire un dessert unique, léger et savoureux.   Le Mille-Crêpes au matcha Le mille-crêpes au matcha est un dessert d’origine japonaise qui combine l’art de la pâtisserie française avec l’influence de la culture japonaise. Ce gâteau, composé de multiples couches de crêpes fines et légères alternées avec une crème riche et onctueuse parfumée au matcha. L’inspiration pour le mille-crêpes vient directement de la pâtisserie française, plus précisément du « mille-feuille ». Les pâtissiers japonais ont adapté cette idée en utilisant des crêpes plutôt que de la pâte feuilletée et ont introduit le matcha. Ce dernier offre non seulement une couleur vibrante, mais aussi une saveur terreuse et légèrement amère, parfaitement équilibrée par la douceur de la crème. L’essor du mille-crêpes matcha remonte aux années 1990 et 2000, lorsque les pâtisseries japonaises ont commencé à réinventer les desserts occidentaux en y intégrant des saveurs et des ingrédients locaux. Aujourd’hui, il est souvent servi lors de grandes occasions et est un symbole de l’innovation pâtissière japonaise. Conclusion Le Japon est sans aucun doute un pays aux multiples textures et saveurs que ce soit en salé ou en sucré. Le pont reliant les desserts traditionnels et inspirés de la culture occidentale illustre parfaitement la richesse de la culture culinaire japonaise. N’hésitez pas à consulter nos autres articles de blog ainsi que notre page recette et notre sélection de produits pour la pâtisserie pour réaliser ces desserts japonais !       [...]

Umami :

Umami est une société d’import de produits alimentaires japonais de grande qualité. Nous sélectionnons pour vous, directement auprès des artisans, des produits sains, savoureux et hérités d’un savoir-faire traditionnel. Vous trouverez chez Umami les grands classiques de la cuisine japonaises (sauce soja, dashi, miso, vinaigre, yuzu, algues, thés, etc.) ainsi que des produits nouveaux et rares.

Notre philosophie :

  • Vous faire découvrir que les produits japonais s’adaptent parfaitement et facilement à la cuisine française.
  • Vous apporter de nouvelles saveurs dans votre cuisine de tous les jours.
  • Vous faire connaître les bases essentielles de la cuisine japonaise.

Nos réseaux de distribution : 

Nos produits sont présent sur les tables des plus grands chefs, dans les restaurants bistronomiques, et bientôt sur internet pour les particuliers.

Une boutique et un lieu de dégustation sont également prévus dès 2015.

L’équipe :

Jean Béguin, fondateur d’Umami, est passionné par le Japon depuis toujours. 5 années d’expérience en tant que Directeur commercial dans l’import de produits gastronomiques et un voyage au Japon en 2013 l’ont convaincu de se lancer dans l’aventure Umami.

Laure Béguin, passionnée de gastronomie, s’est intéressée dès le début à son projet et a choisi de s’associer avec lui. Elle apporte ses compétences dans les domaines du graphisme, du marketing et du web afin de créer l’univers de la marque et porter sa stratégie de communication.

Yoko Kambe, japonaise vivant en France et Raphaël Berrhoun, français parlant couramment japonais, décident de se joindre au projet, convaincus par le potentiel d’Umami. Tous deux apportent leur connaissance du marché japonais et leurs compétences en commerce international.

Aujourd’hui grâce à la diversité de chacun Umami forme une équipe forte et complémentaire.

 

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